L’agronome Eric Mangar est plus ou moins satisfait des mesures prises pour prévenir l’entrée de la fièvre aphteuse à Maurice, notamment en ce qui concerne l’arrêt des importations de bœufs de l’Afrique du Sud. Il souhaite cependant que les autorités prennent d’autres mesures pour renforcer le contrôle sanitaire. Il estime que la mesure de prévention la plus efficace reste la vaccination. Sa suggestion : que les animaux susceptibles d’être affectés soient vaccinés deux fois par an.
Il pense qu’il est important de constituer un stock suffisant de vaccins afin de ne pas être pris de court en cas d’urgence. Il souligne qu’il faut aussi s’assurer que les vaccins soient appropriés en raison de la capacité de mutation du virus de la fièvre aphteuse. Eric Mangar explique que le virus peut être transmis par plusieurs vecteurs, dont les voyageurs venus de pays touchés. Il dit que le virus peut survivre pendant au moins 12 semaines sur les vêtements et les bagages des passagers. D’où la hausse du niveau de vigilance au port et à l’aéroport.
Publicité
L’agronome lance un appel pour la mise sur pied d’un laboratoire moderne capable de détecter le virus qui, rappelle-t-il, est très contagieux et résistant au froid extrême. Il serait donc difficile de l’éliminer s’il venait à faire son entrée à Maurice. Eric Mangar rappelle les dégâts que le virus a causés, il y a quelques années, au cheptel mauricien. Il précise que les désinfectants disponibles dans le commerce sont inefficaces. Toutefois, il a été prouvé que l’hydroxyde de sodium et le carbonate de sodium sont très efficaces.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !