Le leader du MMM a, lors de son discours à l’occasion de la fête de fin d’année de son parti, au Domaine Anna, Flic-en-Flac, jeudi soir, insisté sur le fait que « les Mauves iront seuls aux élections générales de 2019 » et que « cela ne changera pas ».
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Mais, dit-il, « en même temps, le système électoral actuel et le money politics jouent contre nous. Nous avons besoin de détermination, de volonté et de courage pour aller seuls aux élections et pour aider le pays à un moment crucial de son histoire ».
Paul Bérenger attribue au MSM « l’échec de la réforme électorale et l’incapacité du gouvernement à obtenir la majorité de trois quarts nécessaire pour adopter le texte de loi début décembre ». Maintenant, poursuit-il, le gouvernement est condamné à venir avec un mini-amendement de la Constitution, comme en 2014, pour permettre à ceux qui refusent de déclarer leur communauté de se porter candidat aux élections générales. « D’où la nécessité de préparer ce mini-amendement dès maintenant afin de s’assurer qu’il y une majorité de trois quarts ».
Commentant l’affaire MedPoint qui passe devant le Privy Council le 15 janvier, Paul Bérenger n’exclut pas le fait qu’il y ait un « ruling from the bench ». Dans ce cas de figure, la position du Privy Council sera tout de suite connue en attendant le jugement qui serait alors rendu plus tard.
Le chef des mauves dénonce ce qu’il appelle « une tentation de fatalisme politique de la part de certains éditorialistes et journalistes. C’est dangereux. Puis, il y a l’avis qu’un Premier ministre doit être issu d’une certaine communauté. Nous devons dire non à ce double fatalisme. Une politique différente, de propreté et de sincérité est possible ».
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