Un homme s’est fait passer pour un membre de la Police Headquarters Special Striking Team (PHQSST). Il a reproché à un habitant de Curepipe âgé de 39 ans de ne pas avoir payé la location d’une voiture. Et il aurait exigé qu’il le fasse pour éviter une arrestation. Depuis avril 2023, l’habitant de Curepipe aurait remis Rs 430 000 à ce faux policier à travers des transactions électroniques et en espèces.
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Dans sa plainte au poste de police de Rose Hill, le mercredi 3 juillet, en présence d’un avocat, le Curepipien relate qu’il a loué une voiture d’une compagnie pour une période prolongée en avril 2023. À un certain moment, il a été contacté par un homme qui a dit qu’il s’appelait Fadil et qu’il faisait partie de la PHQSST. L’homme lui a donné rendez-vous au tribunal de Moka.
Sur place, le suspect aurait pris place dans le véhicule de location et aurait forcé le conducteur à se diriger vers Rose Hill. Il a pris le permis de conduire et la carte d’identité du Curepipien. Et il aurait exigé que celui-ci lui remette Rs 4 000. Le déclarant a ensuite versé de l’argent à plusieurs reprises à cet homme et le montant total est dans la fourchette de Rs 430 000 à Rs 450 000.
Le plaignant affirme que la police l’a arrêté dans le cadre d’une affaire d’escroquerie. Elle l’accusait de ne pas avoir payé la location de la voiture. Il l’a précisé dans sa déclaration au poste de Rose Hill mercredi.
Dans sa déclaration, le plaignant rejette ces accusations. Il a indiqué qu’il a effectué plusieurs paiements à Fadil. Son permis de conduire et sa carte d’identité seraient toujours en possession de ce dernier. Il a également remis un extrait de son relevé bancaire à la police mercredi pour prouver les transferts d’argent. L’homme de 39 ans demande une enquête policière approfondie sur cette affaire d’escroquerie.
Dans un entretien au Défi Quotidien, le surintendant Ashik Jagai fait observer que ce n’est pas la première fois que des criminels utilisent le nom de la PHQSST. « Pena oken polisie ki apel Fadil dan SST. » Il demande au public de ne pas tomber dans ces pièges. « Trafikan la drog, ban Habitual Criminals e lezot dimoun pe servi nou nom, pou piez dimoun. Zame la poliss gayn drwa pran kass. Si ariv sa mo demann dimoun vinn denonse dan kasern », indique le patron de la PHQSST.
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