C’est un quadragénaire désemparé qui a sollicité l’intervention de notre rédaction auprès des autorités. Il dénonce des conditions de travail inhumaines.
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Rabais Louis Philippe habite Port-Louis. Ce quadragénaire est agent de sécurité depuis six mois. Les conditions dans lesquelles il est appelé à exercer ses tâches sont édifiantes.
« Je travaille 24 heures sur 7. Je n’ai personne pour me relever ni me remplacer en cas d’absence. » Pourquoi ? Mon employeur n’a pas les effectifs nécessaires, pas d’agents de sécurité supplémentaires pour me remplacer en cas de souci majeur. »
« Je sors de mon lieu de travail uniquement pour m’acheter de quoi à manger », souligne Rabais Phillipe. Il devrait, selon ses conditions d’embauche, toucher un salaire de Rs 8 000. Or, son patron ne lui remet pas de fiche de paye. « à la fin du mois, mon employeur ne me donne pas tout mon salaire : il me remet uniquement une somme de Rs 1 000. Je ne reçois pas d’allocation supplémentaire pour la nourriture. L’argent que je reçois de lui à cet effet, il le déduit de mon salaire par la suite. Je dors dans un abri restreint sur un matelas installé à même le sol. Mon patron me profère souvent des injures, quand je lui reproche les conditions de travail. »
Le quadragénaire explique à l’antenne qu’il a des dettes à régler et qu’en l’absence de salaire fixe, sa situation financière ne cesse de se dégrader au jour le jour. En désespoir de cause, il s’est donc rendu au Bureau du Travail pour porter plainte. L’officier qui l’a reçu a promis de prendre sa plainte en considération.
Au cours de son intervention dans l’émission Xplik ou K, Leevy Frivet, attaché de presse auprès du ministère du Travail, a tenu à préciser que « ce cas mérite une enquête approfondie car il faut établir sur quel contrat le monsieur a accepté de travailler. Il n’est pas possible qu’un employé travaille 24 heures ».
L’attaché de presse de préciser qu’« il y a une révision des Remuneration Orders en cours, surtout concernant la rémunération des vigiles ». Et notre intervenant d’ajouter que « le gouvernement viendra bientôt avec une nouvelle loi concernant le salaire minimum pour éviter que de tels abus ne se perpétuent ». Par la même occasion, il a promis de prendre contact avec le plaignant pour trouver une solution à son problème.
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