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Évacuation du Ruisseau du Pouce - Port-Louis : des marchands servent une mise en demeure à la mairie

Des marchands opérant au Ruisseau du Pouce devaient quitter les lieux jeudi.

Les marchands opérant au Ruisseau du Pouce étaient censés quitter les lieux le jeudi 29 février 2024. Mais au lieu de cela, ils sont passés à l’offensive. Ils ont, à travers leurs représentants légaux, fait servir une mise en demeure à la mairie de Port-Louis ainsi qu’au Commissaire de police. 

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Si les marchands du Ruisseau du Pouce avaient demandé un sursis pour évacuer les lieux, leur demande a toutefois été rejetée par la mairie de Port-Louis. L’ultimatum qui leur avait été posé a pris fin le jeudi 29 février 2024. Ils devaient donc quitter les lieux. Or, une vingtaine d’entre eux ont décidé de contre-attaquer. 

Pour eux, la décision de les reloger à l’Urban Terminal est « arbitraire » et se fait de façon « autocratique ». Ils ont, à travers leur avoué Pazhany Rangasamy sur les instructions de leur avocat Nabiil Kaufid, fait servir une mise en demeure à la mairie jeudi. 

Dans le document, ils retracent le fil des événements. Ils font ressortir qu’ils opèrent au Ruisseau du Pouce depuis 2009. Ils évoquent la proposition de la municipalité de les reloger à l’Urban Terminal. Ils soulignent qu’ils ont demandé un ordre d’injonction provisoire en avril 2022, requête qui a été rejetée par le juge le 28 juin 2023. Ils expliquent avoir fait appel de cette décision, affaire qui doit être examinée le 17 juin prochain.

Les contestataires précisent avoir demandé à la Cour suprême un « stay of execution » le 28 juin 2023. Ils rappellent que la juge G. Jugessur-Manna le leur avait accordé le même jour. 

Ils mettent également en évidence dans la mise en demeure qu’un « avis » leur a été adressé leur demandant de retirer leurs affaires des lieux, car les travaux de démolition devaient commencer ce vendredi 1er mars 2024. Pour eux, la décision de les reloger est « arbitraire » et se fait d’une manière qui relève de « l’autocratie ». Dans le document, ils exigent que l’Execution Order de la Cour suprême soit respecté.

 

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