Les cas de Covid-19 ont explosé en mars dans une maison de retraite aux Etats-Unis dont les résidents étaient pourtant vaccinés à plus de 90%, suite à l'introduction d'un variant par un membre non vacciné du personnel, a révélé une étude de la principale agence de santé publique américaine publiée mercredi.
Le virus s'est ensuite propagé dans cet établissement du Kentucky, contaminant 44 personnes, dont 24 résidents et 20 personnels soignants, dont 18 et 4, respectivement, avaient pourtant reçu deux doses du vaccin Pfizer, dénombre cette étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Ces travaux montrent donc les limites de la vaccination comme seule stratégie de lutte contre le Covid-19, notamment contre ses variants.
Bien qu'"essentielle", elle doit être accompagnée d'une "attention continue à la prévention des infections et aux pratiques de contrôle", soulignent ses auteurs, qui citent le lavage des mains, le dépistage en continu pour identifier les cas, l'isolation des personnes contaminées et la quarantaine des cas contacts et ce, "indépendamment de la vaccination".
L'étude offre en outre un comparatif édifiant de la vulnérabilité des personnes contaminées, selon qu'elles soient vaccinées ou non.
Parmi les résidents contaminés, par exemple, seul un tiers des vaccinés ont souffert de symptômes, contre 83% des non-vaccinés. Et seuls 11% des vaccinés ont dû être hospitalisés quand cela a été le cas de deux tiers des non-vaccinés.
Enfin, un seul résident vacciné sur 18 a succombé au virus. Parmi les non-vaccinés, au nombre de 6, deux ont perdu la vie.
"Pour protéger les résidents des maisons de retraite médicalisées, il est impératif que les personnels soignants, ainsi que les résidents, soient vaccinés", soulignent donc les auteurs de l'étude.
AFP
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