Treize jours après que la police a mis un terme aux activités d’une maison close à Eau-Coulée, le Central Criminal Investigation Department cherche à établir le mode opératoire du gérant de l’établissement, Hevalen Moothooveeren. Les enquêteurs disposent de renseignements selon lesquels le proxénète présumé repérait et appâtait d’éventuels clients sur Facebook, avant de négocier avec eux en ligne les prestations des prostituées qu’il faisait travailler chez lui. L’analyse du téléphone portable du suspect par l’Information Technology Unit pourrait permettre d’en avoir la confirmation.
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Hevalen Moothooveeren, qui était employé par le ministère de l’Agriculture en tant que « general worker », fait l’objet d’une accusation provisoire de trafic humain. Interrogé en présence de son avocate, Me Melanie Nagen, il a nié les faits qui lui sont reprochés. La police l’a notamment confronté à une somme de Rs 23 350 saisie dans la maison qu’il loue à Eau-Coulée. L’argent, que les enquêteurs voient comme la recette d’un délit de proxénétisme, selon lui, appartient à l’une de ses proches. Celle-ci sera interrogée dans les prochains jours.
Le 12 juillet dernier, une équipe de la Divisional Supporting Unit de la Central Division, dirigée par le sergent Appasamy, avait procédé à une descente dans l’établissement tenu par Hevalen Moothooveeren. À l’intérieur de la maison, une habitante du Nord a avoué qu’elle se livrait à la prostitution. Elle était en compagnie d’un client. Ce dernier a déclaré aux policiers qu’il avait payé Rs 2 000 à Hevalen Moothooveeren pour avoir des rapports sexuels avec la jeune femme. La concubine du principal suspect, également présente, a aussi été arrêtée.
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