Enquête sur l’acquisition du bateau échoué à La Réunion : deux suspects identifient positivement Samuel Legentil

Après le naufrage d’un speed boat à Sainte-Rose, à La Réunion, dans la nuit du 23 avril, une enquête a été ouverte à Maurice et une autre à La Réunion. Les suspects arrêtés à Maurice, dans le cadre de l’enquête sur l’acquisition de ce speed boat, ont participé à un exercice d’identification. 

Le samedi 29 avril, Arshad Abdur Rahman, Félix Dilaine Lapierre et Jean Samuel Legentil ont participé à un exercice d’identification. Celui-ci était supervisé par l’assistant-surintendant Jhurry et le chef inspecteur Doobejasing. 

Arshad Abdur Rahman a identifié positivement Félix Dilaine Lapierre et Jean Samuel Legentil comme les deux individus qu’il a rencontrés pour vendre le bateau le lundi 24 avril. Le même jour, le bateau a été trouvé abandonné, à Anse Cascades, à Sainte-Rose, à La Réunion.  

Selon Arshad Abdur Rahman, c’est sur les instructions de Jean Samuel Legentil qu’il a apposé sa signature sur l’acte de vente concrétisé avec Felix Dilaine Lapierre. Ils ont indiqué que la date de vente du bateau était le 20 avril. 

Jean Samuel Legentil, qui a retenu les services de l’avocate Tisha Shamloll, a nié toute implication dans cette affaire. Les enquêteurs comptent examiner son écriture. 

Ces trois suspects répondent d’une accusation provisoire de « conspiracy to pervert the course of justice ». Jean Samuel Legentil est suspecté d’être impliqué dans le trafic de stupéfiants dans le Nord. En janvier 2019, l’Adsu l’avait coffré avec de l’héroïne, du cannabis, de l’argent et un stun gun. 

À La Réunion, les trois Mauriciens arrêtés : Andy Patate, Benjamin Leu et Roddy Meunier sont toujours en détention préventive. Devant le palais de justice de Champ-Fleury, à Saint-Denis, ils répondent de transport, détention et tentative d’exportation de sacs de cannabis. Ils répondent aussi d’importation d’animaux vivants sans contrôle vétérinaire et d’association de malfaiteurs. 

La gendarmerie de Saint-Benoît a arrêté, le vendredi 28 avril, un ressortissant réunionnais de 69 ans. Il est suspecté d’être un contact des convoyeurs mauriciens.