En prison : Peroomal Veeren pourra garder ses lampes allumées jusqu'à minuit

Le commissaire des prisons a répondu aux allégations portées par le caïd de la prison de Phoenix, Peroomal Veeren. Ce dernier, l’accuse de ne pas respecter un engagement pris en cour le 27 octobre 2017 concernant des facilités qu’il doit bénéficier en prison. Dans un affidavit  juré le 22 mars 2019, Peroomal Veeren déplore l’état sanitaire de la prison où il est incarcéré. Il dénonce la prolifération de pigeons, puces et punaises.

À l’appel de la motion, le jeudi 23 mai, devant le Master and Registrar, un contre-affidavit a été présenté au nom du commissaire des prisons, par l’assistant-surintendant (ASP), Abdool Rahman Assot Ally. 

Pas de divinités

Ce dernier a réfuté les propos de Peroomal  Veeren t. « Les cellules sont éteintes à 20 heures et le demandeur a été autorisé à garder ses lampes allumées jusqu'à minuit, ce jusqu'en juin 2019 pour lui permettre d'étudier », assure-t-il.

Il assure que « chaque cellule et les extrémités du couloir sont pourvus d'ouvertures permettant un afflux constant de lumière du soleil et une ventilation». Le haut gradé ajoute que tout est assuré au niveau des prisons pour réduire la prolifération des pigeons, puces et punaises.  Des jeux d'intérieur, tels que ludo, domino, scrabble et échecs sont disponibles sur demande, a-t-il expliqué.  « À ce jour, le demandeur (NDLR : Peroomal Veeren) n’a pas demandé à utiliser les salles de prière. Il n'y a pas de divinités ni d'images religieuses affichées dans la salle de prières (…), étant donné que le même espace  est utilisé par des détenus de différentes confessions religieuses » explique Abdool Rahman Assot Ally dans son affidavit. 

S’agissant de la requête de Peroomal Veeren pour bénéficier d’un enseignant privé pour des leçons particulières en prison et à ses frais, l’ASP affirme que cela n’est pas autorisé au sein de la prison. L’affaire a été renvoyée au 25 juin 2019. Peroomal Veeren a retenu les services de Me Pazahany Rangasamy.