En liberté conditionnelle pour vol dans un temple : une femme de 41 ans passe aux aveux pour un vol de Rs 300 000 de bijoux 

Étant en liberté conditionnelle pour vol dans un temple, Nitty Boodhun, 41 ans, domiciliant à Rose-Belle, a été arrêtée une nouvelle fois par la brigade criminelle. C’était dimanche le 20 février. Cette femme de ménage est provisoirement accusée d’avoir volé les bijoux de sa patronne qui remontent à une valeur de Rs 300 000. Deux autres suspects ont été arrêtés pour possession d’objets volés.

Dimanche 20 février. Une habitante de 28 ans, résidant la région d'Union-Park, a porté plainte à la police de Rose-Belle pour vol de bijoux. C’est aux alentours de midi que la jeune femme a découvert le pot aux roses. Bracelets, pendentifs, bagues et boucles d’oreilles en or, estimés à hauteur de Rs 300 000, avaient disparu, ainsi qu’une somme de Rs 200. Sans plus tarder, l’affaire a été rapportée à la police. 

Lors de sa déposition policière, la jeune dame n’a pas caché que ses doutes se portent sur sa femme de ménage. Une fois après l’enregistrement de sa plainte, l’affaire a été référée à la brigade criminelle de Rose-Belle. Suite à des informations précises glanées sur le terrain, les hommes du surintendant Seebaluck et de l’inspecteur Sookun, sous la supervision de l’ACP Sailesh Omrawoo, n’ont pas tardé à élucider cette affaire, soit en moins de 24 heures. 

Quelques heures plus tard, une dénommée Nitty Boodhun, 41 ans, domiciliant la région de Rose-Belle, a été arrêtée. Il s’agit de la femme de ménage de la plaignante. Ramenée au poste de police, cette dernière n’a pas tardé à passer aux aveux et a même incriminé deux autres personnes avec qui elle a déjà vendu les bijoux.

Il s’agit d’un maçon de 51 ans et d’un jeune homme de 20 ans, tous deux domiciliant la région de Rose-Belle. Suite à une perquisition au domicile des deux hommes, les bijoux volés ont effectivement été retrouvés. Lors de leur interrogatoire, ces derniers ont confié les dires de la femme de ménage. Relâchés sur parole, ces derniers font tout de même face à une accusation provisoire de possession d’objets volés.

Quant à Nitty Boodhun, la liberté conditionnelle ne lui a pas été accordée, car elle est déjà sous caution pour une autre affaire de vol de bijoux et vol dans un temple. Connue dans le service de la police, Nitty Boodhun a confié aux enquêteurs, « mo kokin pou aste bann zafer pou lakaz ». 

Depuis dimanche le 20 février, elle a été placée en détention policière. Le lendemain, elle a été traduite devant la justice sous une énième accusation pour vol. Pas de remise en liberté conditionnelle pour Nitty Boodhun. L’enquête suit son cours.