Le phénomène des marchands ambulants dépasse les frontières. Des étrangers - issus essentiellement de pays pauvres – venant accomplir le hadj en Arabie saoudite, profitent de l'occasion pour faire du business aux alentours de la mosquée Al-Harâm à La Mecque.
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« À vrai dire, nous ne faisons pas du business. Nous proposons des produits de notre pays à des prix très bas », nous dit une jeune femme. Une autre admet que cette pratique lui permet de se faire quelques sous. « Nous ne commettons pas de crime ni de vol. Cela nous permet d'avoir un peu d'argent pour faire du shopping, voire pour ramener des souvenirs d'Arabie saoudite dans notre pays », explique-t-elle.
Ces marchands de rue illégaux ne sont pas bien vus par les commerçants arabes. « En sus d’être une source de concurrence déloyale, c'est aussi une pratique illégale car les autorités saoudiennes indiquent clairement sur les visas que les pèlerins n'ont pas le droit de travailler ici », fait ressortir un commerçant à la rue Jabal-al-Kaabah.
Ces marchands ambulants, qui sont constamment pourchassés par la police, risquent la déportation en sus de la saisie de tous leurs produits.
Eshan Dinally d'Arabie saoudite
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