Une âme charitable aimant aider son prochain. C’est en ces termes que le journal en ligne mylondon.news parle de notre compatriote Ramraj Doorbeejan, plus connu comme Sooren. Ce Mauricien de 58 ans, qui vit en Angleterre depuis 36 ans, est décédé de la COVID-19 en janvier dernier après une courte bataille contre la maladie.
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Il a rendu l’âme au Newham University Hospital quelques jours seulement après avoir contracté le virus. L’état de santé du Mauricien a empiré en l’espace de quelques heures le jour où il est décédé. Il était en observation, mais il a commencé à avoir une forte température et à halluciner.
« Nous sommes restés avec lui toute la nuit pour essayer de lui apporter du réconfort. Il s’est battu. Nous pensions qu’il s’en sortirait. Il avait les larmes aux yeux en nous voyant. Je pense qu’il était heureux de nous voir à ses côtés », confie son épouse Shelley.
Le lendemain, à 7 h 30, Ramraj Doorbeejan a cessé de respirer, laissant derrière lui sa femme, ses fils Jason et Shane ainsi que ses deux petits-fils. « C’était une mort pénible. Je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi », se désole son fils aîné, Jason, âgé de 32 ans. Il tient à rappeler aux gens la gravité de la COVID-19 et l’importance de suivre les protocoles sanitaires afin de se protéger ainsi que les autres.
Fan de foot
Ramraj Doorbeejan n’avait que 22 ans quand il a fait de l’Angleterre son pays d’adoption. Il travaillait au London Borough. Selon le journal en ligne, le Mauricien aimait le jardinage, mais il adorait surtout passer du temps en famille.
« C’était un grand fan de foot. C’était un fervent supporter de Manchester United, alors que moi je suis fan de West Ham. Nous regardions les matchs ensemble », se souvient Jason.
Il décrit son père comme quelqu’un de gentil dont le souhait le plus cher était de voir ses enfants réussir. Il voulait les voir recevoir leur diplôme. D’ailleurs, son benjamin Shane, qui est âgé de 19 ans, entame ses études universitaires.
Depuis le décès de Ramraj Doorbeejan, sa famille entend des récits témoignant de sa générosité. Le Mauricien prêtait de l’argent aux personnes qui étaient dans le besoin. Il soutenait des associations caritatives œuvrant pour des enfants à Maurice.
« Il était tellement charitable. Il ne nous a jamais rien dit. Des gens nous appelaient pour nous raconter comment il allait chercher des femmes âgées pour les déposer à l’hôpital pour leur rendez-vous médical », confie son fils.
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