Des fonctionnaires du ministère de l’Éducation, dont quatre recteurs et assistants-recteurs, ont eu de nouvelles affectations.
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Si pour certains, cela peut représenter une source de motivation, pour d’autres, c’est le contraire. Au ministère, on soutient que cet exercice est « habituel » et qu’il n’y a « aucun remous ». Selon un responsable, c’est un exercice « purement administratif » effectué en vertu des procédures établies. Au cas où quelqu’un se sent lésé, il lui est conseillé de s’adresser aux hauts cadres. Vikash Ramdonnee, président de la Government Secondary School Teachers’ Union (GSSTU), est d’avis que ces transferts auront un « effet domino » sur les prochaines nominations. « Il est navrant de constater que certains de ceux ayant été transférés n’ont pas les qualifications requises. À l’avenir, il faudra que tout le monde puisse postuler. Au cas contraire, cela engendrera une certaine frustration… » dit-il. Pour sa part, Soondress Sawmynaden, le président de l’Association des recteurs et des assistants-recteurs, ne voit pas d’un bon œil le transfert des recteurs et des assistants-recteurs. Citant le cas du collège John Kennedy, il précise que c’est « anormal » qu’un établissement change de responsable à plusieurs reprises en quelques semaines. Des éventuels recours à la justice ne sont pas à écarter en cas de non satisfaction.
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