La hausse du nombre de cas de COVID-19 n’est qu’à ses débuts, selon le Dr Kursheed Meethoo-Badulla. La Regional Public Health Superintendent est intervenue dans l’émission « Au cœur de l’info » lundi. Elle a expliqué qu’Omicron et son sous-variant, le BA.2, n’arrangent pas la situation, vu qu’ils sont hautement contagieux.
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«Maurice fait-il face à une nouvelle vague de COVID-19 provoquée par le variant Omicron ? » Tel était le thème de l’émission « Au cœur de l’info » de Radio Plus du lundi 14 février 2022 animée par Ruth Rajaysur et Patrick Hilbert. Selon le Dr Kursheed Meethoo-Badulla, Regional Public Health Superintendent, le nombre de cas positifs recommence à grimper.
Ce qui était prévisible avec la rentrée des classes et le relâchement durant la période des fêtes. « C’est depuis le 3 janvier que nous notons une augmentation du nombre de cas qui augmente petit à petit. Ce n’est que le début de la hausse », a-t-elle expliqué durant son intervention.
Elle a ajouté que près de 200 tests PCR positifs et même des tests antigéniques positifs augmentent à raison de 1 000 à 1 500 par jour. « Pour ces dernières 24 heures (de dimanche à lundi ; NdlR), il y a eu 1 827 tests antigènes positifs », a indiqué le Dr Kursheed Meethoo-Badulla.
Elle a cependant précisé que le taux d’hospitalisation et de décès est « stable » car depuis le 31 janvier dernier, il y a eu 1 458 admissions et 11 mortalités.
Le Dr Ashwamed Dinassing, directeur des services de santé, a voulu être plus rassurant. Il a déclaré que bien qu’Omicron soit prédominant et que son sous-variant BA.2 se propage, « tout est sous contrôle. Nous arrivons à faire face ». Il a ajouté que « la situation était plus grave avec le Delta ».
Selon lui, la gravité se mesure en fonction de l’impact sur le système de santé. Toutefois, il en appelle à la responsabilité individuelle pour que les consignes sanitaires soient respectées. Il a fait ressortir que plusieurs personnes parmi celles qui sont décédées souffraient d’autres maladies ou n’étaient pas vaccinées.
Vaccination des 5 à 11 ans
La démarche de vacciner ceux âgés de 5 à 11 ans contre la COVID-19 est toujours d’actualité, selon le Dr Ashwamed Dinassing. Il a toutefois indiqué qu’ils recevront une dose diluée. « Nous recevrons bientôt les vaccins Pfizer. Peut-être en mars… La vaccination se fera aussitôt que possible. » Si le Dr Kursheed Meethoo-Badulla a précisé que 20 % des contaminations concernent des enfants, elle a néanmoins dit qu’aucun n’a été hospitalisé par rapport à la COVID-19.
Par rapport au retard dans l’entrée en action de l’Education Testing Team, la Regional Public Health Superintendent a souligné qu’elle est opérationnelle cette semaine et qu’elle mène des tests dans des établissements scolaires. Elle a également mis en exergue le protocole appliqué quand des cas positifs sont enregistrés en milieu scolaire.
« L’école a l’obligation d’informer les parents et le ministère de la Santé si des cas positifs sont enregistrés. L’enfant porteur du virus doit alors s’isoler à la maison. Le dossier doit être confié à l’établissement hospitalier de la région où habite l’enfant. La Domiciliary Monitoring Unit prend le relais pour faire le suivi et pour décerner le Medical Certificate », a expliqué le Dr Kursheed Meethoo-Badulla.
Durant son intervention, le Dr Ashwamed Dinassing a annoncé l’ouverture d’un hôpital dédié aux patients atteints de maladies infectieuses. « Il verra peut-être le jour à Poudre-d’Or. » La mise sur pied d’une Chest Clinic à l’intention des patients souffrant des séquelles de la COVID-19 est également à l’étude.
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