Double meurtre à Camp-de-Masque-Pavé - Vikram Rughoobin: «Tavish avait l’intention de nuire à ma famille»

Au domicile des Rughoobin à Proag Lane, Mare-aux-Goyaves, Camp-de-Masque-Pavé, il règne une immense tristesse. Vikram est perdu dans ses pensées. « Yeshna était une bonne fille. Elle avait toute la vie devant elle. Elle avait des rêves. Elle aimait jouer à la prof avec ses poupées. Elle voulait devenir enseignante. Tavish a tout détruit », raconte ce père, les larmes aux yeux.

Vikram se souvient toujours des derniers moments passés avec sa fille. Il raconte qu’en novembre 2014, sa fille Yeshna et son fils Yovi sont venus en Australie. « Nous avons visité tout plein d’endroits. J’ai acheté une piscine gonflable pour Yeshna », raconte le père. Vikram explique aussi que tout était fin prêt pour accueillir ses enfants aux pays des kangourous. « Ils devaient nous rejoindre en Australie le mois prochain et ils étaient heureux. Jeudi 25 février, Yeshna m’a demandé si tout était prêt. Elle était impatiente, mais tout a basculé », dit Vikram. Yovi se porte mieux, selon nos informations. Il a donné une première déposition à la police mercredi.

Des photos de Yeshna

Le téléphone de Tavish, le suspect, a été remis à la Major Crimes Investigation Team par sa mère Babita. Des photos de Yeshna, soupçonnées d’avoir été prises sur le compte Facebook de la jeune fille, y ont été retrouvées. Il a aussi été noté que la SIM Card n’y était plus et que tous les appels et autres textos avaient été effacés. Tavish avait laissé l’appareil chez lui le jour du drame. Les cellulaires de Yeshna et de Reshma Rughoobin ont été saisis par la police pour les besoins de l’enquête.

[row custom_class=""][/row] Selon les dires de Vikram, deux semaines avant le drame, sa mère Reshma avait reçu des appels anonymes concernant Yeshma. « Je soupçonne Tavish d’être l’auteur de ces appels. » Le père de la victime s’interroge aussi sur les intentions du jeune homme. « Pourquoi avait-il un cutter et un canif en sa possession lorsqu’il est venu discuter avec ma mère ? » Amer, il conclut que Tavish en voulait à sa famille. « J’ai travaillé avec le père de Tavish de son vivant. Il était mécanicien et c’était un homme respectable. Tavish a terni son nom à jamais », dit-il.

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