Un consensus a été trouvé lors de la réunion du comité parlementaire, tenue vendredi après-midi, sous la présidence du Premier ministre sir Anerood Jugnauth.
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Le comité a approuvé la politique adoptée par le gouvernement et le déclenchement des procédures pour porter le dossier devant l’Assemblée générale des Nations-unies (13-26 septembre) va de l'avant. Cela afin d’avoir l’approbation de la majorité des membres pour demander un avis à la Cour internationale de justice sur ce dossier. « Le comité a discuté des derniers développements et de la voie à suivre par rapport à l’archipel des Chagos. Il est d’accord que le gouvernement doit aller de l’avant avec son action à l’Assemblée générale des Nations-unies et a noté que tous les Mauriciens, y compris ceux d’origine chagossienne, sont unis sur la question de l’archipel des Chagos », indique un communiqué émis par le Bureau du Premier ministre vendredi après-midi. Maurice continuera à ne pas reconnaître le 'British Indian Ocean Territory', département britannique qui exerce le contrôle sur ces îles. Outre SAJ, les ministres Xavier-Luc Duval, Ivan Collendavelloo, Vishnu Lutchmeenaraidoo, Anil Gayan et Nando Bodha étaient présents, alors que le MMM était représenté par Paul Bérenger et Reza Uteem. Shakeel Mohamed (PTr), Alan Ganoo (MP) et Francisco François (OPR) étaient aussi de la partie, tout comme le Secrétaire au Cabinet Sateeaved Seebaluck et d’autres cadres de la Fonction publique. SAJ a rencontré Olivier Bancoult, leader du Groupe Refugiés Chagos, peu avant la réunion avec les parlementaires. Il en a profité pour assurer une nouvelle fois « le soutien total du gouvernement dans la lutte des citoyens mauriciens d’origine chagossienne par rapport à leur relogement sur l’archipel ». Olivier Bancoult a déclaré que la communauté chagossienne soutient l’action gouvernementale par rapport à la souveraineté de Maurice sur les Chagos. Pour les deux hommes, les deux questions sont « indissociables ». Olivier Bancoult a déclaré à la presse que les discussions avec SAJ étaient « très franches ». « Ce n’est, dit-il, un secret pour personne que nous nous battons pour nos droits humains qui ont été bafoués par le gouvernement anglais. Le gouvernement [mauricien] nous a fait part de sa position et nous en avons pris bonne note. C’est important qu’il y ait une ligne de communication entre les deux parties. Ce n’est pas logique que certains puissent vivre sur leurs terres et d’autres non. On ne cherche pas l’impossible, bien au contraire ».
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