Dos d’âne et ralentisseur

Notre rédaction a reçu plusieurs plaintes concernant les dos d’âne qui sont abimés et en voici les explications.

« Il y a deux sortes de dos d’âne : le traditionnel en ‘coaltar’ et la bande jaune (mode rail). Le ‘coaltar’ n’est plus prévu dans la loi/les règlementations et sera remplacé par la bande jaune. Il y a une prolifération un peu partout. » Said Jeewon nous explique que certaines personnes qui ont fait des demandes pour dos d’âne, sont revenus sur leur décision en disant que cela créait des perturbations et pollutions sonores. Dans certains cas, les dos d’âne ont été déplacés, d’où les dégâts. Il nous informe que le ministère de l’Environnement a fait une étude sur la bande jaune pour déterminer combien de décibels sont générés quand les véhicules passent dessus et ils ont constaté que la bande jaune est hors normes et que c’est intolérable. Il assure qu’un autre projet est à l’étude.

Les ‘speed cameras’

« À côté du supermarché de Shoprite à Trianon, il y avait une caméra qui ne fonctionnait pas parce que les gens avaient volé les câbles et les automobilistes roulaient à vive allure. C’est fonctionnel depuis peu. Les premiers jours nous avons eu plus de 100 contraventions pour excès de vitesse. Le 2e jour, idem et le 3e jour 85 PV. C’est-à-dire si des mesures physiques (caméra, panneaux de signalisation, etc..) ne sont pas prises en compte, l’automobiliste roulera toujours vite », assure le directeur de la TMRSU Avant les caméras, il y avait un panneau d’indicateur, ensuite 150 mètres plus loin, un panneau de limitation de vitesse. De plus, il y a trois bandes peintes sur la chaussée pour avertir l’automobiliste, au cas où il n’aurait pas remarqué ces panneaux, qu’il y a une caméra plus devant. Une autre caméra a été activée à Beaux-Songes, là où il y a eu un accident en décembre 2015 (impliquant un bus et un 4x4). « Mais, malgré cela, il y a toujours des excès de vitesse (plus de 100 contrevenants par jour). Les gens ont tendance à comparer les pays européens et Maurice en disant qu’ici il y a plus de cameras, qu’ailleurs. Il faut prendre en considération que leurs lois sont plus sévères et que les automobilistes sont plus conscients des dangers de la route. Ce qui n’est pas le cas, hélas, chez nous. C’est une question d’attitude et de comportement. » Le directeur précise enfin que les lieux où les caméras ont été installées, ne sont pas choisis au hasard. « Notre équipe travaille sur un programme ‘Map software’ afin de localiser les lieux (‘spot’) où les accidents (mortels ou graves) sont les plus fréquents. Nous établissons également des relevés réguliers et nous avons constaté que le nombre d’accidents a été réduit considérablement. »