Son fils de 17 ans s’est noyé en nageant avec les dauphins en août 2014 à Tamarin. Gavin Martin Howkins, un ressortissant britannique, a intenté un procès en réclamation de Rs 50 millions de dommages en Cour suprême.
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Un contentieux autour d’un incident qui a causé mort d’homme, au large de la côte de Tamarin, a été référé à la Cour suprême. Il s’agit d’un cas de noyade. Feu Callum Howkins, un adolescent anglais de 17 ans, était venu à Maurice pour rejoindre sa famille. Il est mort au cours d’une excursion en mer en nageant avec les dauphins. Le drame s’est produit le 29 août 2014.
Au moment des faits, Gavin Martin Howkins et sa famille résidaient dans un hôtel du littoral ouest. Le père a logé une plainte, trois ans après l’incident, réclamant des dommages au skipper, un habitant de Rivière-Noire, au directeur de la compagnie qui l’emploie et l’hôtel qui a fait la promotion de cette excursion.
Le père réclame conjointement Rs 50 millions de dommages moraux et £ 8 653. 18 (soit Rs 372 451), représentant les frais de déplacement de la famille avant et après la mort de Callum Howkins. L’affaire sera appelée le 29 septembre 2017.
« Pas de gilet de sauvetage »
Dans sa plainte rédigée par l’avoué Sivakumaren Mardemootoo, Gavin Martin Howkins relate qu’aucune instruction de sécurité ne leur a été dispensée en montant à bord du bateau. De plus, ils n’ont reçu aucun gilet de sauvetage. L’incident, dit-il, s’est produit à un mille nautique au large de la baie de Tamarin. Le bateau n’était pas ancré. Gavin Martin Howkins et son fils ont plongé pour nager avec les dauphins. En revenant sur le bateau, le père réalise que son fils a disparu. Le skipper a effectué une ronde en vue de trouver l’adolescent, mais en vain.
Des plongeurs de l’hôtel ont été appelés en renfort et ces derniers ont retrouvé le corps inanimé de l’adolescent. Celui-ci est mort asphyxié par noyade.
Gavin Martin Howkins accuse le skipper d’avoir failli à assurer la sécurité de l’adolescent, notamment en omettant de lui fournir un gilet de sauvetage.
Le plaignant accuse aussi la compagnie qui propose l’activité touristique de « négligence ». « La compagnie a failli à s’assurer que leurs employés soient formés pour faire face à des situations de ce genre en mer ». Il ajoute que la compagnie a « failli à équiper correctement le bateau de plaisance avant que l’embarcation ne parte en mer ».
De plus, il accuse l’hôtel d’avoir failli à s’assurer que la compagnie offrant des sorties en mer « était apte à faire des excursions en mer pour voir les dauphins ».
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