L’ouverture vers l’Afrique est un des éléments catalyseurs de la nouvelle diplomatie économique pour cette année. Prônée par le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo, elle repose sur un esprit de coopération Sud-Sud qui privilégie le respect des intérêts et des réalités des partenaires et le principe d’une coopération win-win. Le pays compte ouvrir des discussions avec les États-Unis pour la mise en œuvre d’un traité commercial.
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Maurice consolide son rôle de partenaire au développement du continent africain en multipliant les initiatives d’ouverture. La juridiction mauricienne est ainsi appelée à se développer en un corridor d’investissements de premier ordre pour accompagner les économies africaines. Pour ce faire, le gouvernement a conçu des instruments financiers novateurs, notamment des Special Purpose Vehicles (SPV) pour faciliter le mouvement de capitaux internationaux vers de gros chantiers africains.
Au cours de ces trois dernières années, les avancées diplomatiques vers la région et l’Afrique continentale ont été soutenues. De nouvelles commissions mixtes ont été mises sur pied avec, notamment, les Comores, le Ghana, Madagascar, Kenya et La Réunion. L’objectif, pour développer la coopération bilatérale et aussi pour faire avancer des projets d’intégration régionale. Parmi, des projets ambitieux de mise en place de zones économiques spéciales (ZES) au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Maurice a été étroitement lié au lancement de la ZES dans la région du Grand Bassam en Côte d’Ivoire en novembre 2017 en marge de sa participation au Sommet Union africaine – Union européenne. Cela démontre une forte volonté du gouvernement à s’intégrer davantage à l’économie africaine. Avec une présence en Afrique australe, en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest, Maurice se positionne dans le mouvement de décollage économique d’un continent qui a une population encore jeune et qui possède 40 % des ressources minérales du monde entier.
La nouvelle diplomatie économique apporte les outils nécessaires pour étendre et approfondir cette présence africaine. Les commissions mixtes bilatérales sont des instruments gouvernement à gouvernement par excellence pour bâtir des avenues durables de coopération sous l’égide des plus hauts échelons politiques.
Les projets qui sont abordés dans le cadre des commissions mixtes sont vitaux pour rapprocher Maurice et ses pairs africains. L’accent est mis sur la facilitation du commerce des marchandises et des services, l’investissement transfrontalier dans les différents secteurs d’activité dont la production alimentaire, l’infrastructure, les services financiers, les services professionnels, la manufacture, la technologie de l’information, la logistique, la distribution et les services de santé.
Le pays entend aussi favoriser la connectivité aérienne et maritime pour stimuler les échanges économiques, la mobilité des professionnels, des entrepreneurs, des étudiants, des patients et des touristes d’un pays à un autre.
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