Dhanisha Luximee Ramgoolam avait plaidé coupable sous 68 accusations de faux et usage de faux. Cette ex-Accounts Officer à White Palm Ltd a été condamnée à 30 mois de prison par la cour intermédiaire.
Il s’agit de sa première condamnation. Dhanisha Luximee Ramgoolam a écopé de trente mois de prison. L’habitante de Petit-Verger, St-Pierre, avait plaidé coupable sous 34 accusations de faux et 34 autres accusations d’usage de faux devant la cour intermédiaire. Délits commis entre le 9 septembre 2014 et le 5 juin 2015 dans le cadre d’un détournement de Rs 10 millions perpétré au préjudice de White Palm Ltd, son employeur. L’entreprise est engagée dans le secteur du tourisme. Du montant détourné, seulement Rs 5 millions ont pu être récupérées.
Le verdict a été prononcé le vendredi 5 avril 2019 par la magistrate Navina Parsuramen. La cour intermédiaire a notamment souligné que c’est un fait que l’accusée a utilisé sa position de confiance pour commettre ces délits. « Elle ne peut être traitée avec indulgence. Elle a, en sa qualité de responsable des comptes de la société, crédité des chèques d’un montant total d’environ Rs 10 millions sur son compte bancaire, sur une période d’un an et au préjudice de White Palm Ltd. »
En Cour, l’accusée avait présenté des excuses, tout en exprimant des regrets. Elle avait imploré la clémence du tribunal. Son avocat avait plaidé en faveur d’une amende ou d’une peine autre que la prison.
Mais la Cour a jugé qu’une amende ou une peine de travaux d’intérêt général enverrait un mauvais signal au public, au vu du nombre d’accusations retenues contre la jeune femme et du montant de la fraude.
La magistrate a, dans son verdict, tenu compte du fait que l’accusée a plaidé coupable, qu’elle a coopéré avec la police dans l’enquête et qu’elle en est à sa première condamnation.
Dans les faits, la jeune femme a fait des aveux à la police. Dhanisha Luximee Ramgoolam a expliqué comment elle manipulait les chèques. Son rôle consistait à préparer des chèques émis au bénéfice des fournisseurs de service, dont des hôtels.
Après avoir rempli le montant et indiqué le nom du bénéficiaire, elle envoyait le chèque pour la signature au comptable. Au retour du chèque, la jeune femme effaçait le nom du bénéficiaire et y inscrivait le sien. C’est la banque de l’accusée qui a attiré l’attention de l’entreprise sur les transactions importantes sur le compte bancaire de l’employée. L’entreprise a fait des vérifications avant de présenter l’affaire à la police.
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