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Des Curepipiens se plaignent des infrastructures

Les problèmes d’infrastructure à Curepipe persisteraient. Une situation qui aurait un impact sur la sécurité des résidents. Jean François Camoin, un habitant de la région de la rue La Croix déplore ce qu’il appelle « l’inaction des autorités municipales ». Drains bouchés. Déverser ses eaux ménagères dans les caniveaux. C’est une pratique qui serait courante à la rue Némorin et qui irrite au plus haut point les habitants des environs qui seraient importunés par des nuisances olfactives. « L’odeur est insupportable avec ces fortes chaleurs. On trouvait de tout dans ce caniveau destiné en principe  à l’évacuation des eaux de pluie. Par conséquent, les mouches et moustiques, ainsi que les rats pullulent dans les environs », affirme Jean-François Camoin. Ce dernier d’ajouter que les déchets ménagers obstrueraient l’évacuation des eaux de pluie. Bâtiment inachevé. À l’impasse Seeneevassen, c’est la présence d’une construction inachevée qui suscite le courroux des résidents. Ce bâtiment est à l’abandon depuis une décennie. Depuis toutes sortes d’individus louchent y trouveraient refuge. « Ce lieu est fréquenté par des malfrats. D'ailleurs, on trouve souvent jetées au sol des seringues usagées des toxicomanes. Nous souhaiterions que les autorités prennent les actions qui s’imposent pour préserver notre tranquillité et assurer la sécurité des habitants des environs », ajoute notre interlocuteur. Terrain pour club. Ce dernier d’exprimer également son étonnement sur l’usage qui aurait été fait d’un terrain municipal des environs pour y ériger un club. « Je trouve incorrect que les autorités aient alloué un terrain à une association pour mettre sur pied un club. Durant dix ans, ce terrain était à l’abandon. Je ne comprends pas pourquoi on a octroyé ce terrain pour la construction d’un club près des lieux de culte (NdlR : il existe deux mosquées toutes proches) ». Sécurité routière. « À la rue La Croix, proteste Jean-François Camoin, le problème d’insécurité routière se pose. Cette voie à double sens est impraticable les jours de prières à la mosquée. Faute de parking, les fidèles garent leur véhicule n’importe comment en bordure de route, sans se soucier des inconvénients de ceux (voitures et bus) qui doivent emprunter cette voie. Certains des résidents de cette rue n’ont pas non plus fait provision pour l’aménagement de garage et sont donc contraints de laisser leurs voitures dans la rue. Un vrai casse-tête pour y circuler », s’exclame-t-il. « La rue La Croix, normalement  à double sens devient à sens unique les jours de prières. Le panneau d’indication ‘No Entry' qui y a été placé est ignoré des automobilistes. Ce qui occasionne encore plus d’embouteillages ». Jean-François Camoin affirme vouloir agir en bon citoyen en informant les autorités de ces inconvénients. Il s’inquiète toutefois « de la lenteur des actions à prendre » pour améliorer le quotidien des habitants de cette région très fréquentée de Curepipe. Informée de ces obstructions, la députée Malini Seewocksingh dit s’être rendue sur les lieux pour un constat. Elle affirme  travailler de concert avec la mairie de Curepipe pour les inspections nécessaires dans la ville Lumière.

Les services municipaux s’activent

  La mairesse Nathalie Gopee confirme que des officiers ont effectué un constat de visu et qu’elle contactera la Traffic Management and Road Safety Unit pour résoudre le problème de circulation à la rue La Croix. Le Défi Quotidient est allé à sa rencontre, hier, pour avoir plus de précisions sur les mesures envisagées pour résoudre les problèmes soulevés par Jean-François Camoin. Voici, point par point, les réponses soumises par les services municipaux.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4552","attributes":{"class":"media-image wp-image-7208","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"225","alt":"R\u00e9curage des drains"}}]] Récurage des drains en cours.

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/div> Drains bouchés. Le problème de drains évoqués est en cours de résolution depuis mardi dernier. « De concert avec la CWA, Mauritius Telecom, les services municipaux procèdent au récurage des drains qui étaient principalement obstrués par des débris des fouilles effectuées par ces deux organismes et qui empêchaient l’évacuation des eaux de ruissellement », nous précise un inspecteur. « Quant aux restes de nourriture jetés dans des drains prévus pour les eaux de pluie, c’est aux résidents de faire preuve de sens civique ». Construction inachevée. Le propriétaire a interrompu sa construction en raison de problème financier. « Nous sommes conscients que les voisins sont importunés par cet ‘eye-sore’, mais notre marge de manœuvre est limité par la loi concernant un terrain, une propriété privée. Nous réclamons d’ailleurs une modification de la loi afin d’attribuer plus de pouvoirs aux collectivités pour résoudre ce type d’inconvénient », souligne Nathalie Gopee. Absence de parking. Les lieux de culte mentionnés (deux mosquées), sans compter la présence d’une grotte rue La Croix, ont été érigés depuis plusieurs décennies. À l’époque la loi ne prévoyait pas de faire provision, obligation, pour l’aménagement de parking pour un lieu de culte. De nombreuses maisons ont été bâties juste en bord de route. Les propriétaires n’avaient pas l’obligation de quitter une réserve par rapport à la route (pour les espaces de stationnement et les voies d’accès) comme le prévoient les règlements de construction aujourd’hui. Terrain et club. « La municipalité a agréé à la demande de plusieurs clubs sociaux de l’endroit de leur céder un terrain pour ériger un centre, un club pour les jeunes. Ce faisant, la mairie joue pleinement son rôle d’insertion sociale en assurant le bien-être de ces citadins, notamment les plus jeunes. On ne pouvait décemment pas convertir ce lieu en parking comme le suggéraient certaines personnes des environs ».
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