Ses jours seront comptés si elle n’obtient pas d’aide le plus vite possible. La petite Anya a été autorisée à quitter la clinique. Cependant, pour qu’elle puisse rester à la maison auprès de sa mère, il lui faut de l’oxygène qui est non seulement onéreux, mais difficile à obtenir en ce moment. Sa mère lance un vibrant appel pour sauver sa fille.
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Une petite chambre bien rangée, un berceau tout prêt, des petites peluches et des vêtements neufs attendent impatiemment l’arrivée de la petite Anya. Ses parents ont préparé minutieusement la venue de leur fille qui a vu le jour en mars dernier. Deux semaines après sa naissance, le bébé étant malade, ses parents l’ont alors conduit à l’hôpital.
Sa mère, Maya, persuadée que son bébé a été victime d’une négligence médicale, revient sur ce triste évènement avec beaucoup de peine. « À l’hôpital, je n’ai pas cessé de dire aux médecins que mon bébé va mal, mais ils m’ont dit pa kas la tet madam, tou korek la. Puis, quand elle est devenue bleue, ils ont paniqué et l’ont placé tout de suite aux soins intensifs », relate-t-elle. Maya a constaté leur manque de professionnalisme, elle a décidé de transférer le bébé dans une clinique privée. « Mettez-vous à ma place. Je suis sa mère. Nous ne sommes pas une famille riche, mais quand on voit que son enfant souffre et qu’on peut faire quelque chose pour lui sauver la vie, on ne pense pas tout de suite à l’argent. À la clinique, elle a eu la dose suffisante d’oxygène et elle a reçu les soins ».
En larmes, sa mère explique qu’elle n’a jamais pu allaiter son enfant. « Elle rejette le lait et il a fallu la nourrir grâce à des tubes ». Pour rester avec sa fille, Maya a cessé de travailler à la fin de son congé de maternité. Elle a pris son courage à deux mains, d’autant plus qu’elle a un fils de 10 ans dont elle doit s’occuper. Mais il lui est arrivé souvent de craquer et de fondre en larmes. « Mon fils aîné a 10 ans. Lui aussi, il a besoin de moi à la maison. Cependant, je l’explique que je dois être avec sa petite sœur pour le moment, car elle a besoin de moi. Il est un peu triste, mais il comprend. Il ne cesse de me demander quand elle va rentrer à la maison et cette question m’apporte des larmes aux yeux ».
Le samedi 20 novembre, la famille a été informée que le bébé pourra enfin rentrer à la maison sous certaines conditions. « Ils m’ont expliqué comment prendre soin d’elle à la maison et m’ont aussi expliqué qu’elle aura besoin d’oxygène », indique-t-elle. « Je suis mitigée. D’un côté, je suis contente de l’avoir à la maison. Mais de l’autre, j’ai très peur, car il faut prendre beaucoup de précautions, surtout avec la situation actuelle ». Elle explique qu’elle ne pourra donc pas reprendre le travail de sitôt, car elle est la seule à pouvoir s’occuper comme il se doit de son bébé.
Des dettes énormes
Malheureusement avec le nombre de mois que la petite fille a passé à la clinique, les économies de toute la famille ont été épuisées. « Comme je ne travaille plus, nos revenus ont diminué. J’ai pu avoir un peu d’aide de ma famille pour payer une partie des frais, sauf que cela ne suffit pas. Quand je suis allée récupérer ma fille à la clinique, j’ai eu beaucoup de problèmes. L’administration m’a expliqué que je dois payer l’intégralité de la somme restante, soit un montant de Rs 83 000. Au cas contraire, ils vont garder l’enfant et qu’il faudra qu’on paie pour chaque jour supplémentaire. Je leur ai expliqué la situation et je leur ai dit que je rembourserai ma dette, mais rien à faire ».
Non seulement Maya doit régler la note, mais elle doit aussi acheter de l’oxygène pour sa fille. « Je dois acheter un concentrateur d’oxygène qui coûte environ Rs 40 000, ainsi que des bonbonnes de gaz pour éviter toute rechute à ma fille. Une bonbonne coûte au moins Rs 18 000 », indique Maya qui fond en larmes. « Je me sens mal de faire appel à la générosité du public, mais je n’ai vraiment pas le choix. Je sais que certaines personnes diront que cela ne vaut pas la peine de faire autant de dépenses pour un bébé malade. Mais je vous en supplie, mettez-vous à ma place pendant quelques minutes. Dites-moi si, en tant que parent, on ne remue pas ciel et terre pour que vive son enfant », ajoute cette mère éplorée.
En ce moment, elle a beaucoup de difficulté à trouver de l’oxygène. « Mes proches ont fait le tour des fournisseurs et tous disent qu’ils n’en ont presque pas. J’ai compris que pas mal de personnes en achètent pour les garder à la maison à cause de la Covid-19. S’il vous plaît, je vous demande de ne pas causer de pénurie et d’en conserver uniquement si vous en avez besoin. Il y a des malades qui dépendent d’oxygène pour vivre, sinon ils seront en grande difficulté ».
Alors que la nuit tombe, Maya prie pour que de meilleurs jours s’offrent à elle. Elle dit croire en la générosité du public pour sauver la vie de sa petite fille, son bébé Anya.
Votre contribution est importante
Ce bébé a plus que jamais besoin de vous. « Si le bébé n’a pas suffisamment d’oxygène, elle ne vivra pas ». C’est donc un combat pour la vie que mène ce petit bébé et nous avons tous la possibilité de lui venir en aide et de soulager sa famille.
Vous pouvez faire un don au numéro de compte suivant 000033445907 (MCB).
Chaque geste compte. Grâce à vous, la petite Anya est plus susceptible de recouvrer rapidement la santé.
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