Les membres de Rezistans ek Alternativ (ReA), accompagnés de quatre candidats indépendants, se sont rendus en Cour suprême, ce jeudi 24 octobre, pour jurer un affidavit. Cela, après le rejet de leurs candidatures lors du Nomination Day du mardi 22 octobre dernier, pour ne pas avoir déclaré leur appartenance ethnique à ces législatives 2019.
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Dans une déclaration à la presse, Ashok Subron, porte-parole de ReA, a expliqué qu’à travers cet affidavit, ces candidats qui n’ont pas pu s’enregistrer lors du Nomination Day demandent au juge d’émettre un ordre pour l’inscription de leurs noms sur les bulletins de vote dans les 20 circonscription du pays.
«Nous sollicitons la clairvoyance et la sagesse d’un juge pour bien comprendre la situation», a souligné Ashok Subron. Il est également revenu sur «les raisons» derrière leur refus de décliner leur appartenance ethnique à ces élections générales. «Les candidats ne voient pas pourquoi ils doivent se classifier en différentes catégories. […] Nou pa kapav soizir. […] Ena bokou dant nou, ena tou dan nou», a insisté le porte-parole de ReA.
De son côté, l’écrivaine et journaliste Shenaz Patel était également en Cour suprême ce matin. Celle qui s’est présentée comme candidate indépendante pour le scrutin législatif du 7 novembre, n’a pas déclaré son appartenance ethnique au Nomination Day. Elle a vu sa candidature être rejetée. Shenaz Patel a affirmé «qu’il est injuste qu’un parti doit sacrifier ses candidats» et qu’elle est «contre le système actuel de déclaration d’appartenance ethnique». Et d’ajouter : «En tant que Mauricienne mes droits ne sont pas respectés», a-t-elle déclaré.
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