« Se enn veritab kapon ». Ce sont en ces termes que Pravind Jugnauth a qualifié la décision de Navin Ramgoolam de retirer sa pétition électorale en Cour suprême, ce jeudi 6 octobre. Le Premier ministre (PM) répondait à une question de la presse sur ce sujet à l’issue d’une cérémonie de pose de la première pierre sur M3-A14, à Ébène, cet après-midi.
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« Ce n’est pas surprenant. Dès le départ nous étions conscients que ces allégations étaient bidons. Zordi Navin Ramgoolam in vin konfirm ki li pa ti ena aukenn kes. Non seulement le leader du Parti Travailliste (PTr) mais l’opposition dans son ensemble ont mené une campagne systématique pour essayer de saper la confiance de la population dans des institutions. Ek pou fer krwar ki nou in al kokin eleksyon. Tou ban petisyon ki fin zize par la kour in met deor », a déclaré Pravind Jugnauth.
« Navin Ramgoolam est un bluffer. Li nek vini pou zet la boue de goss a drwat. (…) Lin vin konfirme ki li pa krwar dan seki lin dir. Se enn veritab kapon », lâche le PM qui ne mâche pas ses mots.
« Il y a eu une pétition électorale déposée contre moi. Monn al dan box. Monn al temwaye. J’ai subi des contre interrogations de la part des avocats de l’opposition. Nous avons eu des résultats. La Cour nous a donné raison. Li (Ndlr : Navin Ramgoolam) mem li per pou rant dan box la. Li kone ki so rezilta ti pou ete. Laiss li amen so politik kuma enn kapon. Laisse-le de continuer à faire de la démagogie », a souligné Pravind Jugnauth. « Dimoun pou zize. Vreman ena ban dimoun ki dan la drwatir, ki dan legalite ek dimoun ki koz la verite kuma nou ek lezot dan lopozisyon ki pe naz dan mansonz ek demagozi », a conclu Pravind Jugnauth.
Rappelons que Navin Ramgoolam a retiré sa pétition électorale dans la circonscription no. 10. L’ex-Premier ministre a décidé de ne plus contester l’élection des trois élus de l’Alliance Morisien à Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est.
Dans un communiqué émis ce jeudi après-midi 6 octobre, le leader des rouges, écrit qu' « après une judicieuse analyse de la situation, et, de surcroît, trois longues et interminables années après les faits, il devenait clair que, malgré toute la bonne volonté de la Cour Suprême de notre République, et avec un appel qui surviendrait à coup sûr après toute décision de ladite Cour de justice à Maurice, aucune décision finale au niveau du Privy Council ne pourrait être connue avant 2024 . Soit l’année des prochaines élections générales ».
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