En situation de crise, le respect des droits des consommateurs, le recours à l’action de groupe pour le redressement des torts, la reconnaissance d’une période de garantie et d’un service après-vente efficace sont quelques-unes des domaines qui méritent l’attention des décideurs politiques. C’est l’avis de la Consumer Advocacy Platform (CAP).
La CAP demande ainsi la mise en place d’une Consumer Commission avec des pouvoirs accrus pour assurer une meilleure protection ainsi que le renforcement des capacités des consommateurs.
Pour la CAP, la Consumer Affairs Unit ne répond plus aux besoins des consommateurs, n’étant pas capable de faire respecter leurs droits dans le cadre plus élargi des Principes directeurs des Nations Unies pour la protection des consommateurs, qui fait figure d’autorité internationale dans le domaine. La principale faiblesse de la CAU, selon la CAP, demeure son incapacité à faire respecter les droits des consommateurs autrement que sous la Consumer Protection Act, donc dans le cadre du ministère responsable de la protection des consommateurs.
La CAP est en faveur de la mise en place d’une Consumer Commission, sur le même modèle que la Competition Commission. « Cette Commission des consommateurs devrait fonctionner dans le cadre d’une nouvelle législation qui lui permettrait d’enquêter sur des cas allégués de violation des droits des consommateurs, d’administrer des mesures correctives ainsi que d’imposer des pénalités financières », explique le président de la CAP, Mosadeq Sahebdin, par le biais d’un communiqué de presse. Selon lui, la Commission doit être gérée par un personnel ayant les compétences d’enquêteurs, d’économistes et de personnes avec des compétences légales. Elle devrait, selon la CAP, être soutenue par un Consumer Tribunal.
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