Dans l’Est: Quatre mineurs ‘séquestrés’ par leur mère à leur domicile

Une mère de 28 ans a séquestré ses quatre enfants, âgés de 8, 3 et 2 ans et un nourrisson de cinq mois, dans sa maison dimanche. Elle dit s’être rendue chez son concubin pour s’occuper de sa mère malade. Jessica a été arrêtée lundi. Les officiers de police et ceux de la Child Development Unit (CDU) ne pouvaient en croire leurs yeux. Quatre enfants, âgés de 2, 3 et 8 ans et un nourrisson de 5 mois, ont été séquestrés dans une chambre de leur maison dans l’Est du pays. La police de la localité et les officiers de la CDU les ont délivrés dimanche soir et les ont transportés à l’hôpital de Flacq. Ils ont été admis. Dimanche, vers 22 heures. L’aînée des enfants, que nous prénommons Celia, se trouvait enfermée avec ses frères et sœurs. Ils n’avaient rien à manger. La porte étant verrouillée, Celia sort par la fenêtre pour se rendre au domicile de son oncle et de sa grand-mère. La fillette explique alors que sa mère a enfermé ses enfants dans la maison avant de sortir. Les proches informent aussitôt la police et les officiers de la CDU débarquent sur place. Vu que la porte était verrouillée, les policiers ont dû pénétrer dans la maison à travers la fenêtre.

Spectacle affligeant

À l’intérieur, les policiers ne pouvaient croire au triste spectacle qui s’offre à leurs yeux. Les trois enfants se trouvaient sur le sol, ils pleuraient. Le nourrisson de cinq mois était dans un état pitoyable. Ce sont les policiers qui ont donné une douche aux enfants avant de les transporter à l’hôpital de Flacq. Les voisins ont été interrogés. Ils ont expliqué aux policiers que la mère des enfants avait l’habitude de les abandonner à la maison. Celia, l’aînée, a expliqué aux enquêteurs que sa mère lui avait rasé la tête car elle avait des poux. Lundi après-midi, la police de Bel-Air a procédé à l’arrestation de la jeune mère pour «child illtreatment ». La jeune femme a été interrogée par les enquêteurs. « J’ai un nouvel amant qui habite à Rivière-Noire. Il m’a dit que sa mère était malade. Dimanche matin, je suis partie chez lui pour m’occuper d’elle. Ler inn pass telma vit ek mo pann realize ki fini tar. Vu qu’il était déjà 18 heures, je suis partie à Rose-Hill pour passer la nuit chez un ami. Ce n’est que lundi que je suis rentrée chez moi. Ma mère m’a dit ce qui s’était passé dimanche soir», devait-elle avouer aux policiers. Après son interrogatoire, la mère a comparu devant le tribunal de Flacq. La police ayant objecté à sa remise en liberté, elle a été conduite en cellule policière.