Quelque 300 personnes qui travaillaient jusqu’ici pour des « contracteurs » qui ont des contrats avec la Central Water Authority (CWA) risquent de se retrouver sur le pavé.
Le contrat qui lie ces compagnies à la CWA arrive à terme ce mois-ci. Une centaine de ces personnes obtiendront l’opportunité de signer un nouvel accord et devenir des employés de la CWA à condition d’avoir été un contractuel durant au moins cinq ans. La CWA, comme d’autres corps parapublics, utilise la méthode suivante : la sous-traitance. En d’autres mots, cet organisme retient les services des compagnies privées qui, à leur tour, emploient des personnes pour effectuer des travaux pour le compte de l’organisme. La CWA a délimité l’île Maurice en six zones et chaque entreprise privée obtient la gestion d’une zone ou deux. Les contrats qui les lient à la CWA arrivent à terme ce mois-ci. Des centaines d’employés, administratifs et manuels, risquent de se retrouver sans travail. D’un point de vue légal, ils ne peuvent réclamer des comptes à la CWA. Et si l’entreprise privée n’a pas d’autre emploi à leur fournir, ils se retrouveront sur le pavé. Certains de ces contractuels ont sollicité une intervention du ministère du Travail. Cette décision de se délester de ce nombre important de contractuels a été prise de concert par le ministère des Utilités publiques et la direction de la CWA.
Compte-rendu Humaira Ali
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