À Curepipe: un receveur attaqué et un chef de gare malmené

Lundi, un receveur de 56 ans s’est fait attaquer par un passager. Le jeudi 31 mars, un chef de gare de la  Corporation nationale de transport (CNT)  s’était fait malmener par un passager mécontent. Dans son récit à la police de Curepipe, le receveur, qui habite Forest-Side, a expliqué que, lundi, vers 8 h 45, il était à bord de son autobus qui faisait route vers Les Casernes. Arrivés à un arrêt à Les Casernes, un passager, qui descendait, a arraché son sac qui contenait une somme de Rs 1 700 et a pris la fuite. Le receveur dit qu’il l’a poursuivi, mais l’homme a sorti un couteau pour le menacer et a poursuivi sa route. Il a immédiatement informé la police. Et les limiers de la DCIU de la Central Division n’ont pas tardé à mettre la main au collet d’un certain Jason Jeremy Patrick. Cet habitant de Forest-Side, âgé de 26 ans, est connu des services de police. Il a été placé en état d’arrestation. Quelques jours plus tôt, c’est un chef de gare de la CNT qui s’était fait malmener à la gare Ian-Palach. Selon lui, il était aux alentours de 9 h 45 lorsqu’un groupe d’individus a débarqué. « Un autobus, desservant le trajet Curepipe-Rivière-du-Rempart, venait à peine de prendre la route. C’est alors que l’un d’entre eux s’est montré hostile. Il nous a insultés et cela a incité les autres à en faire de même. Nous avons dû prévenir la police », explique le chef de gare. À l’arrivée des policiers, le chef de gare a identifié le fauteur de trouble. « Malgré la présence des agents, l’individu m’a giflé à deux reprises », soutient-il. Le responsable s’est rendu au poste de police pour faire sa déposition. Le passager a été autorisé à partir. Kishore Bholah, secrétaire de la Employees Union de la CNT, déplore « ce manque de considération » envers les travailleurs du transport. « Nous faisons face à beaucoup de problèmes. Des passagers se défoulent sur les receveurs et les chauffeurs. Des officiers de la NTA doivent venir faire un constat. Il faut plus de présence policière », lâche-t-il.