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Le surintendant Ashik Jagai craint que des preuves soient détruites - des enquêteurs de carrière : «Le risque est très minime»

Ashik Jagai, patron de la Police Headquarters Special Striking Team (PHQSST), le mercredi 13 novembre, a enregistré une mesure de précaution (Precautionary Measure) au Central Criminal Investigation Department (CCID). Ce dernier, qui est actuellement en congé, a été muté à l'Eastern Division. Il dit craindre que les personnes que cette unité a arrêtées tentent d’entraver le cours de la justice en orchestrant la destruction des preuves que la police détient contre eux. Car la PHQSST sera démantelée. 

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Des policiers d’expérience en fonction des policiers de carrière estiment que des tentatives de destruction de preuves restent minimes. « Pour les enquêtes dans des affaires de drogue, si la Special Striking Team (SST) a arrêté une personne et a saisi de la drogue, quand l’affaire sera entendue devant un tribunal, ce sont ces mêmes enquêteurs de la SST qui déposeront », explique un enquêteur expérimenté de la brigade antidrogue.

Il précise que la destruction de preuves n’est guère aisée, car d’autres départements sont aussi impliqués dans le traitement de ces cas. « Dans des cas de saisies de drogue, des rapports du Forensic Science Laboratory seront aussi versés dans le dossier à charge. Et des préposés du FSL déposeront devant le tribunal », ajoute un enquêteur. Il précise que des exercices de « Handing and Taking Over » sont effectués avec des instructions claires et nettes, en cas de démantèlement d’une unité. « Kan enn dossie pe sanz lame, ena bann lantre ki mete dan bann regis la poliss. »
L’ancien Deputy Commissioner of Police, Dev Jokhoo, qui était le patron du National Security Service, fustige cette mesure de précaution du surintendant Ashik Jagai. Pour lui, les risques de destruction des preuves évoqués sont farfelus. « Les dossiers ne seront en aucune manière Tampered, elles resteront intactes », dit-il.

Il rappelle que le démantèlement des unités n’est pas nouveau au sein de la force policière. « Avant la création de l’Adsu, il y avait deux autres unités sous différentes appellations, tout comme le National Security Service (NSS) qui, auparavant, était appelé la Special Branch, le State Security Service, la National Intelligence Unit. Il en est de même pour la garde côtière nationale, qui précédemment était appelée MNS Amar et Water Police. »


 

 

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