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Crèches illégales : 133 descentes, 11 opérateurs épinglés 

Les opérateurs de crèches illégales sont désormais avertis : les forces de l’ordre sont déterminées à mettre fin à leurs activités et à faire respecter les règles en vigueur.

La force policière, en collaboration avec les officiers du ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, et la Brigade pour la protection de la famille ont mené 133 descentes dans diverses régions. Résultat de ces opérations : 11 responsables de crèches illégales ont été épinglés.

Les crèches illégales, qui échappent souvent à la réglementation et aux normes de sécurité requises, représentent un danger potentiel pour les enfants qui y sont pris en charge. Les autorités ont donc décidé de prendre des mesures strictes pour éliminer ces opérations non autorisées. Depuis une dizaine de jours, des opérations de grande envergure ont été menées par les forces de police dans différentes régions du pays. Les équipes ont ciblé spécifiquement les crèches soupçonnées d’opérer illégalement, en ignorant les exigences légales en matière de personnel qualifié, de sécurité et de capacité d’accueil. 

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133 opérations ont été menées dans l’ouest, le sud, l’est et le centre du pays. 11 opérateurs illégaux ont été épinglés. Ils devront répondre de leurs actes devant la justice dans les jours à venir.

Une source très fiable au niveau des autorités avance, sous le couvert de l’anonymat, que « lors de ces descentes, les forces de l’ordre ont procédé à des vérifications minutieuses, examinant les licences, les installations et la conformité avec les règles en vigueur ». C’est ainsi, souligne-t-on, que les opérateurs illégaux ont été démasqués. « Ces opérateurs, qui avaient réussi à échapper au radar des autorités jusqu’à présent, ne resteront pas impunis. Les sanctions prévues pour ces contrevenants incluent une amende n’excédant pas la somme de Rs 25 000 et d’une peine d’emprisonnement maximale de six mois. Cela, en vertu de la ’Children’s Act’. Ils seront également soumis à une enquête approfondie pour déterminer l’étendue de leurs activités illégales et s’ils ont mis en danger la vie des enfants placés sous leurs responsabilités », indique-t-on. 

Cette offensive contre les crèches illégales fait suite aux divers cas de maltraitance et autres mauvais traitements qui ont fait surface récemment. Le cas de la petite Grace, qui était âgée de trois mois et qui est décédée dans une crèche illégale à Stanley, avait suscité l’indignation de la population il y a deux semaines. 

Les autorités vont multiplier les descentes sur le terrain à partir de lundi. « Toutes les pistes menant aux crèches illégales sont en train d’être exploitées. Ces opérations concertées sont une mise en garde contre les opérateurs de crèches illégales. Les autorités restent déterminées à mettre fin à ces activités illégales et à faire respecter les lois en vigueur pour protéger les plus vulnérables de notre société, nos enfants », souligne-t-on.

Ces gérantes de crèches qui ont récemment été épinglées :

Le 10 octobre dernier, un bébé de neuf mois a subi de graves brûlures aux pieds. Cet incident s’est produit dans la crèche « Babouche » à Rose-Hill. La gérante ne détenait pas de permis d’exploitation et avait été enjointe de cesser ses activités dès le mois dernier.

Une autre gérante de crèche a été épinglée par la police et les officiers du ministère de l’Égalité des Genres mercredi lors d’une opération. L’établissement est située dans la région de Pointe-aux-Sables. 

Une habitante de Canot, dans l’ouest du pays, a été verbalisée mercredi par les autorités pour avoir opéré une crèche sans un permis en bonne et due forme.

Dans une crèche à Quatre-Bornes : un ventilateur tombe sur les pieds d’un bébé de cinq mois

Un incident a secoué une crèche de Quatre-Bornes, mercredi matin. Un ventilateur mural  est tombé sur un bébé de cinq mois. Les circonstances de cet accident ont été relatées par le père de l’enfant, qui a déposé une plainte au poste de police de Quatre-Bornes. Suite à cet événement malheureux, le nourrisson a été rapidement transféré à l’hôpital Victoria de Candos pour y recevoir les soins nécessaires. Le ministère a confirmé que la crèche, anciennement sise à l’avenue Sir Virgil Naz, avait récemment déménagé. Autre précision du ministère : l’établissement était en règle, et qu’un nouveau permis avait été délivré il y a environ deux semaines.

 

 

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