Création d’une commission d’enquête : comment réagissent les principaux protagonistes ?

Les personnes, concernées de près ou de loin par la création d’une commission d’enquête par Ameenah Gurib-Fakim le 16 avril dernier, quand elle était encore présidente de la République, sont déjà connues. Mais comment réagissent-elles par rapport à l’annonce par le Premier ministre, Pravind Jugnauth de la mise sur pied d’une commission ?

Moobarak Sooltangus, ami d’Ameenah Gurib-Fakim : « Je préfère ne pas réagir. S’ils me convoquent, j’irais devant la commission. Je n’étais pas impliqué dans le processus, car c’est une affaire légale. »

Me Yousuf Mohamed, Queen’s Counsel : « J’irai déposer devant la commission. J’étais l’avocat d’Ameenah Gurib-Fakim et j’ai pas mal de choses à dire. »

Me Gilbert Noël, avoué : « Je n’ai pas encore pris connaissance de ce qui a été dit. Je vais devoir examiner cela avant de commenter. »

Me Nadeem Hyderkhan : « Je prends bonne note de la déclaration du Premier ministre. Mais comme une commission a été mise sur pied pour enquêter sur cette affaire, il ne serait pas propice de parler à ce stade. Mais, je suis prêt à aller déposer devant la commission. »

Me Hamid Moollan, Queen’s Counsel : « Je ne suis pas du tout au courant de la création de cette commission. Il faut voir cela avec ses avocats. Ce sont eux qui se sont occupés de cela. Gilbert Noël m’a simplement contacté pour me demander si je voulais présider cette commission et j’avais accepté sur le principe en attendant les modalités. J’irais, bien entendu, déposer devant cette instance. »