Des membres de l’association Justice, Restitution et Réparation, réclament une rencontre urgente avec les autorités. Ils souhaitent évoquer en détails la création d’un tribunal foncier (Land Court), notamment sur les cas de dépossession de terres durant la période de l’esclavage et traiter des litiges portant sur la propriété de terrains.
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L’association veut aussi aborder lors de cette rencontre «les amendements nécessaires à la loi». Face à la presse, ce mercredi matin, 11 septembre, les membres de l’association Justice, Restitution et Réparation ont regretté également «le manque de considération du gouvernement» à leur égard.
Leur porte-parole, Clency Harmon a peur selon lui que la prochaine dissolution du Parlement n’entraîne un retour à la case départ dans ce dossier.
«Le Parlement pa pou tardé pou dissoudre la. Si pas donne nou ce kine promet, si lot gouvernement vini, tout tombe dans delo. Bisin recomans tou a zero », a affirmé Clency Harmon . «Nou pe demande ene rencontre pou amene implementation ce kine dire nous. Land Court si donne, la loi bisin changer. Pa kapav ena meme la loi ki avant», a aussi soutenu le porte-parole de l’association Justice, Restitution et Réparation.
Pour rappel, Clency Harmon a suspendu sa grève de la faim, le 12 avril, dernier sur le parvis de l’Eglise Immaculée Conception de Port-Louis, qui avait duré 16 jours. Il avait réclamé la mise sur pied d’un tribunal foncier.
Le gouvernement avait pris l'engagement de mettre sur pied un tribunal foncier. Un accord avait été signé par Dev Manraj, secrétaire financier au ministère des Finances. Le tribunal foncier doit notamment se pencher sur des cas de terres spoliées au détriment de descendants d’esclaves ou de coolies, comme l’a indiqué le rapport de la Commission Justice et Vérité publié en 2011.
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