L’inquiétude est grandissante au sein du Board of Investment, une des institutions qui se trouve au cœur de l’Economic Development Board Bill qui sera présenté en seconde lecture à l’Assemblée nationale ce mercredi. Cette fusion soulève des questions.
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Les différentes consultations du ministère des Finances, afin de rassurer le personnel du Board of Investment (BoI), en vue du projet de fusionner cet organisme avec d’autres institutions comme Enterprise Mauritius (EM) et la Financial Services Promotion Agency (FSPA) ont visiblement été vaines.
À la veille de la présentation de l’Economic Development Board Bill, le flou persistait, à plusieurs niveaux de la hiérarchie. C’est d’abord au niveau de la direction du BoI que les interrogations restent entières. Car on n’est toujours pas fixé sur la position qu’occupera Ken Poonoosamy, l’actuel Managing Director du BoI, au sein de l’Economic Development Board.
Fusion sans licenciement
Il faut faire ressortir que, parmi les noms qui sont cités pour occuper le poste de directeur de cette nouvelle entité, on trouve Prakash Maunthrooa, un des Seniors Advisers du Premier ministre, Pravind Jugnauth. Si la question de perte d’emploi ne se pose évidemment pas pour Ken Poonoosamy, ce dernier ignorerait lui-même les responsabilités qu’il pourrait bien se voir confier dans ce projet de fusion.
Jusqu’à l’heure, apprenons-nous, le discours au niveau du ministère des Finances a été de faire comprendre au personnel du BoI que l’objectif principal de cette nouvelle entité est d’aider au développement économique. Un appel a ainsi été lancé pour aider cette nouvelle institution à réaliser cet objectif. Des représentants du ministère des Finances auraient donné des garanties que cette fusion ne causerait aucun licenciement. « Toujours est-il que le rôle des employés n’a toujours pas été défini », fait ressortir un cadre de l’organisme.
L’Economic Development Board sera composé d’un président qui sera nommé par la présidence sur les conseils du Premier ministre, après avoir concerté le leader de l’opposition. Le vice-président sera nommé par le Premier ministre. Le conseil d’administration sera composé de six à huit membres qui seront aussi nommés par le chef du gouvernement. Ces derniers ne devront pas être « actively engaged in any political activity ».
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