Du début avril à fin juin, les prix des produits et services les plus couramment utilisés par la population ont chuté d’un pourcent en moyenne. Elle découle d’une baisse prononcée dans la catégorie de produits alimentaires et de boissons non-alcoolisées.
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L’alimentation est la première catégorie des dépenses ménagères. Elle compte pour 25% du total mensuel. Une baisse prononcée dans ces dépenses entraîne une chute de l’indice des prix à la consommation. Idem dans l’autre sens. Comme il est déjà établi, les légumes ont eu une incidence directe sur l’inflation depuis le début de l’année.
La normalisation de la production de légumes frais, avec le retour en abondance sur les marchés après une pénurie prolongée en raison du mauvais temps, a résulté en une diminution de 4,8% des dépenses alimentaires. Le principal facteur a été la baisse de 27% du prix des légumes, contrebalancée par une hausse des coûts des fruits, poissons et viande.
Statistics Mauritius, analysant l’évolution des prix au deuxième trimestre, fait ressortir que des 12 catégories de produits et services, une baisse est notée dans quatre catégories et une hausse dans sept autres. La plus forte majoration figure dans le segment du transport avec la hausse des prix de l’essence et du diesel.
Tout compte fait, l’inflation retourne à la normale, comme le démontrent les données du mois de juin, ce qui est de bon augure pour les partisans du maintien du taux directeur à 3,5%.
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