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Cour suprême : le chirurgien-dentiste pourra contester un avertissement

dentistes Photo d'Illustration

Muhammad Ali Seeroo, chirurgien-dentiste, a été autorisé par la Cour suprême, mardi, à contester une décision du Dental Council of Mauritius. Cet habitant de Centre-de-Flacq a logé une demande de révision judiciaire contre l’ordre des dentistes. Dans les faits, il conteste un avertissement qui lui a été servi dans une lettre en date du 5 mai 2017.

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L’affaire a été appelée devant les juges David Chan Kan Cheong et Aruna Devi Narain. Muhammad Ali Seeroo était représenté par Me Antoine Domingue, Senior Counsel. Le Dental Council, représenté par Me Robin Ramburn, Senior Counsel, n’a pas objecté à la première partie de la requête du chirurgien-dentiste. D’où la décision de la Cour suprême de permettre à Muhammad Ali Seeroo d’aller de l’avant avec sa révision judiciaire. Il s’agit maintenant de faire annuler la décision du Dental Council.

Dans sa plainte rédigée par l’avoué Dave Boulauky, déposée en cour, le chirurgien-dentiste relate qu’on lui reprochait de n’avoir pas respecté la déontologie des dentistes en faisant de l’auto-publicité.

À l’origine du conflit se trouve un article de presse paru dans un hebdomadaire lors de son édition du 23 au 29 janvier 2013. Ces faits lui sont d’ailleurs reprochés dans une lettre du Dental Council, envoyée à Muhammad Ali Seeroo. Ladite correspondance avance qu’il s’agit d’une décision entérinée par l’ordre des médecins le 28 avril 2017.

Comité d’enquête

Le chirurgien-dentiste soutient qu’il est enregistré auprès du Dental Council depuis le 5 mars 2010 et qu’il a depuis exercé son métier sur une base continue à son cabinet sis à la route Royale à Centre-de-Flacq. Il se targue de sa carrière sans tache dans sa plainte.

Muhammad Ali Seeroo nie s’être adonné à de l’auto-publicité. Or, soutient-il dans sa plainte, le 8 mars 2017, soit quatre ans plus tard, « un manque de déontologie », à la suite à un article intitulé « De belles dents à croquer », lui a été reproché.

Le chirurgien-dentiste explique avoir été informé qu’il y a deux plaintes qui ont été portées contre lui, mais que l’Ordre des dentistes ne va donner suite qu’à une seule. Par la suite, dit-il, il a été convoqué devant un comité d’enquête. Muhammad Ali Seeroo évoque « une décision arbitraire et injuste » à son égard. D’où sa décision de se tourner vers la Cour suprême.

 

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