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Cour intermédiaire : travaux communautaires pour attentat à la pudeur

La cour intermédiaire La cour intermédiaire a reconnu un quinquagénaire coupable d’attentat à la pudeur sur une fillette.

Un quinquagénaire devra effectuer 120 heures de travaux communautaires. La magistrate Niroshini Ramsoondar, présidente de la cour intermédiaire, l’a reconnu coupable d’attentat à la pudeur sur une fillette de 11 ans. Ce maçon de St-Pierre était accusé d’attempt upon chastity upon a child under the age of 12. Il aurait touché les parties intimes d’une fillette, le 24 mars 2014, à St-Pierre. Celle-ci était alors âgée de 11 ans. Elle n’était autre que la voisine du quinquagénaire. À l’issue du procès, l’accusé avait plaidé non coupable.

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Initialement, le quinquagénaire avait été condamné à six mois de prison. Toutefois, sa sentence a été commuée en 120 heures de travaux communautaires après que les conclusions d’une enquête sociale ont été en sa faveur. Après l’énoncé du verdict, l’accusé a interjeté appel.

Selon la fillette, ce jour-là, elle jouait en compagnie de son petit frère et de son cousin quand le quinquagénaire les a invités à venir voir des chatons qu’il avait trouvés dans une structure en tôle près de sa maison. Les enfants ont accouru voir les chatons, mais il n’y en avait pas.

«Alibi»

Le petit frère et le cousin sont repartis en courant. La fillette les suivait lentement, en raison de morceaux de bois qui jonchaient le sol. L’accusé en a profité pour l’agripper et la traîner vers la structure en tôle. Il a soulevé l’uniforme de la fillette avant de lui toucher ses parties intimes. La victime a réussi à se libérer et à prendre la fuite. Une fois à la maison, elle a immédiatement relaté sa mésaventure à ses parents. Ces derniers ont aussitôt porté plainte à la police.

L’accusé, lui, a réfuté les allégations de la fillette. Il a affirmé qu’il n’était pas chez lui au moment des faits. Toutefois, aucun témoin ne peut confirmer son alibi. Pour la Cour, la poursuite a pu établir que l’accusé a bel et bien commis le délit. Elle a ajouté que la fillette a déposé de façon convaincante. La Cour a donc conclu que la version de cette dernière est crédible. Le maçon a été jugé coupable d’attentat à la pudeur.

 

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