La chambre commerciale de la Cour suprême a réservé son jugement, le mardi 22 mai, après avoir écouté trois requêtes logées par Pricewaterhouse Coopers Ltd (PWC). Il s’agit de trois demandes dirigées contre le Senior Counsel Rishi Pursem, l’avocat Clarel Benoît et le notaire Darmalingum Gooriah.
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Dans trois affidavits, le Senior Partner de PWC, Robert Marie André Bonieux, comptable, fait valoir que les trois hommes de loi ont, le 15 juillet 2016, adressé à PWC une demande statutaire pour réclamer des honoraires pour services professionnels.
Me Benoît a réclamé Rs 31 millions, Me Pursem Rs 2 millions, tandis que le notaire Gooriah, lui, a réclamé Rs 381 000. Ces honoraires correspondent à des conseils donnés en marge de l’écroulement du groupe British American Investment Company (Mauritius).
Or, PWC nie s’être endettée envers les trois hommes de loi et affirme que la firme n’a jamais retenu leurs services. PWC soutient être solvable et capable de faire face à ses dettes. La firme réclame le rejet de la demande des trois hommes de loi.
À l’appel de l’affaire devant la juge Rehana Mungly-Gulbul, Me Yusuf Aboobaker, Senior Counsel, qui représente Mes Rishi Pursem, Clarel Benoît et Darmalingum Gooriah, a soutenu que le montant des réclamations n’a jamais été remis en cause par PWC.
PWC était représentée par Me Patrice Doger de Spéville, Senior Counsel. Ce dernier a, dans sa plaidoirie, soutenu qu’il y a eu un « arrangement de travail » entre les administrateurs spéciaux de la BAI et les plaignants (les trois hommes de loi) pour sous-contracter la tâche qui concernait quand même un dossier sensible. Il a ajouté que l’identité de la personne qui doit de l’argent n’a pas été établie. C’est l’avis de l’avocat pour le rejet des demandes statutaires des hommes de loi.
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