Faits Divers

Coups de feu à la rue St-Georges: des prélèvements de peinture effectués chez Nadim Edoo

Riyaz Togaully et son compagnon de chasse Nadim Edoo.
La CID a fait une nouvelle descente Nadim Edoo à Plaine-Verte vendredi. Des prélèvements de peinture ont été effectués. Cela afin de déterminer si elle correspond à celle des graffitis inscrits sur le mur à proximité de l’hôtel Le St-Georges et de l’ambassade de France. Un peu plus tôt, la camionnette de Riyaz Togaully, ami et compagnon de chasse de Nadim Edoo, a été passée au crible par le Scene of Crime Office (SOCO) afin de détecter tout résidu de poudre. Riyaz Togaully, qui habite Goodlands, a été convoqué dans le cadre de l’enquête sur les coups de feu de lundi soir à Port-Louis. Ses deux fusils (22 mm et 12 mm), et 44 balles de 12 mm et 37 de 22 mm ont été saisis. Ces armes à feu et munitions n’étaient pas rangées dans un coffre, comme l’exige la loi. Lors de son interrogatoire par les limiers de la CID, Riyaz Togaully a nié en bloc avoir remis deux balles à Nadeem Edoo. « Je connais Nadim Edoo. C’est un ami. Toutefois, je ne lui ai jamais remis deux balles », explique Riyaz Togaully en présence de ses deux avocats Ridwaan Toorbuth et Tawheen Choomka. Nadim Edoo avait été, pour sa part, convoqué mercredi après une perquisition à son domicile. Deux fusils de chasse de calibre 12 et 30.06 mm y ont été retrouvés et mis sous scellés. Lors de cette vérification, la police a décelé des irrégularités sur des munitions en possession de Nadim Edoo. Le religieux a laissé entendre aux enquêteurs qu’il a obtenu deux balles de son ami. Ses armes à feu et son tout-terrain ont été soumis à une analyse approfondie. Le détenteur de ces armes à feu, assisté de Me Imteeaz Mamoojee, a été interrogé par les hommes du SP Behary, de l’inspecteur Jeean et du sergent Chowreemootoo. Jeudi, il est revenu sur sa déposition. Lors de la suite de son audition, il s’est rétracté et a expliqué que son ami ne lui avait pas remis des munitions. La police continue son exercice de vérification sur tous les détenteurs d’un permis de port d’arme pour des calibres 12 et 16 mm. Par ailleurs, une semaine après les coups de feu, la police n’a toujours pas mis la main sur les tireurs. Pourtant, cette zone est couverte par les caméras de surveillance de la police et du privé. Il nous revient que d’aucune piste n’est écartée. La semaine a été marquée par l’inspection et la vérification de fusils de chasse auprès des détenteurs de permis de port d’arme. Aussi, les enquêteurs passent au crible les appels téléphoniques échangés dans la zone couvrant cette partie de la capitale entre 1 h 30 et 3 h 30 lundi matin. Pour cela, les enquêteurs ont approché les différents opérateurs de téléphonie.
Publicité
Related Article
 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !