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Contrefaçon : une baisse des albums piratés constatée

Piratage Photo d'illustration

L’Anti-Piracy Unit de la force policière multiplie les descentes à travers le pays afin de lutter contre la commercialisation des œuvres musicales contrefaites. Selon des renseignements, les officiers de cette unité ont constaté une baisse dans la vente de ces produits contrefaits car, depuis l’année dernière, ils rentrent très souvent bredouille de leurs opérations.

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Les sites en ligne tuent le marché du piratage à petit feu. C’est le constat des officiers de la brigade anti-piratage de la police ces deux dernières années. De plus, les multiples descentes policières pour récupérer les œuvres musicales et audiovisuelles contrefaites ne sont pas concluantes. Une source basée à l’Anti-Piracy Unit avance, sous le couvert de l’anonymat, que seulement une vingtaine d’albums de chansons et environ 500 films contrefaits ont été saisis en décembre. Contre des milliers de produits musicaux par semaine lors des descentes menées auparavant à travers le pays.

« Aujourd’hui, les mélomanes préfèrent s’inscrire sur les sites en ligne afin d’apprécier leurs chansons ou films préférés », explique le haut gradé. Selon notre source, les auteurs de la contrefaçon utilisaient « la présence des marchands ambulants afin d’écouler leurs stocks sur le marché ». « Mais depuis que les marchands ambulants ont été relocalisés dans des endroits spécifiques de Port-Louis, Rose-Hill et Quatre-Bornes, et que les rues sont désertes, les trafiquants peinent à écouler leurs produits contrefaits, étant donné qu’ils risquent d’être arrêtés par la police », poursuit notre interlocuteur.

Des artistes, sollicités, demandent au public d’acheter les œuvres originales. « Le piratage est un combat que je mène depuis 20 ans. Les amoureux de musique doivent comprendre qu’il leur faut soutenir leurs artistes préférés. Et la seule façon de le faire est d’acheter les produits originaux », fait ressortir Bruno Raya. Christopher Golamsing, du groupe NasT Back, abonde également dans le même sens. « Pa aste pirat, aste orizinal ! C’est tout simple. Si vous n’avez pas d’argent, nous sommes disposés à vous remettre un album original gratuitement… », dit-il.

Dans une déclaration à Le Dimanche/L’Hebdo, l’inspecteur Shiva Coothen, de la cellule de presse de la police, avance que les commerçants de produits contrefaits seront arrêtés. « Des descentes policières ont eu lieu durant la période festive et se poursuivront durant le mois de janvier, afin de traquer ceux qui s’adonnent à ce commerce illégal », dit-il.

 

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