Coca-Cola, Sprite, Fanta, Malta, Eski, Orangina, Perette… Ce sont quelques-unes des boissons qui se font rares ces jours-ci dans les rayons des boutiques du coin et des grandes surfaces. Quelles sont les raisons qui se cachent derrière cette rupture de stock ? Explications.
«Depuis le début de l’année, nous recevons avec du retard certaines boissons, notamment le Coca-Cola, le Fanta, le Sprite, l’Eski, le Fuze Tea et mêmes certaines boissons alcoolisées. À titre d’exemple, au lieu de recevoir les boissons mercredi dernier, ce n’est que cette semaine que la livraison a été faite », indique Raakesh Bhageerutty, General Manager de Simla Way.
Un problème de réapprovisionnement que rencontre également d’autres commerces. « Nous recevons ces boissons en quantité insuffisante. Le problème a commencé en janvier », souligne, pour sa part, Nooreza Fauzee, directrice financière chez Dream Price.
Que dit PhœnixBev, société qui produit ces boissons ? La situation, qui date de « ces dernières semaines », serait due à une « perturbation » du rythme de distribution « causée par plusieurs facteurs », dont le mauvais temps (NdlR : à voir la déclaration complète de la direction de PhœnixBev ci-contre).
Les boissons produites par PhœnixBev sont toutefois loin d’être les seuls produits en « rupture de stock ». Le lait aromatisé Perette, un produit de Panagora, se fait lui aussi rare depuis plusieurs semaines. En cause : deux principaux facteurs. « Nous avons eu des ventes exceptionnelles en janvier. Cela a affecté nos stocks. Ceci couplé à des opérations de maintenance sur les équipements de production chez notre fournisseur fait que nous sommes en flux tendu sur Perette », indique Cédric Lagesse, Managing Director de Panagora.
À quand un retour à la normale concernant ces diverses boissons ? « Nous collaborons étroitement avec notre fournisseur pour limiter au maximum l’impact sur les consommateurs. Parmi les mesures prises, nous privilégions notamment la production des best-sellers Perette (vanille, amande et chocolat) afin que les consommateurs puissent les retrouver dans les rayons », fait ressortir Cédric Lagesse.
Jack Bizlall : «Certains départements à PhœnixBev nécessitent une réorganisation»
Certaines régions subissent une pénurie des produits de PhœnixBev depuis quelques semaines. Pour Jack Bizlall, négociateur syndical des employés, « certains départements nécessitent une réorganisation ». Il explique que celui de l’entreposage est désorganisé. Un responsable du département ne ferait pas l’unanimité parmi les employés. Selon Jack Bizlall, ce responsable a, de par sa façon de gérer, chamboulé l’organisation dudit département.
Selon le syndicaliste, pour que la distribution soit menée à bien, le département de l’empaquetage et celui de l’entreposage doivent fonctionner. Jack Bizlall a rencontré la direction de PhœnixBev la semaine dernière. Il a lancé un ultimatum aux responsables de la compagnie. Il leur donne jusqu’à ce vendredi 22 mars 2019 pour revoir le fonctionnement du département de l’entreposage et celui de l’empaquetage.
Lundi, les employés auront recours à un référendum pour décider s’ils veulent du responsable du département d’entreposage ou pas. Le résultat du référendum sera présenté à la direction pour qu’elle prenne une décision.
En attendant la fin de l’ultimatum qui lui a été lancé, la direction de PhœnixBev a donné une réponse écrite pour s’expliquer sur la pénurie. Elle concède que le rythme de distribution des produits a été perturbé au cours de ces dernières semaines. « Cela est dû à certains facteurs, tels que les jours fériés coïncidant avec les jours de livraison ou encore le mauvais temps qui sévit sur l’île depuis plusieurs semaines. » Elle confie que des actions ont été prises en interne. « Nous travaillons avec nos proches collaborateurs pour remédier à la situation dans les plus brefs délais. »
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