Economie

Consommation : les prix des légumes à la baisse

Légumes

Avec le retour graduel d’un temps plus clément qui favorise la culture de légumes, les prix commencent à baisser sur le marché. Le secrétaire de la Small Planters Association, Kreepalloo Sunghoon,  prévoit  des baisses plus importantes en mai.

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Mis à part la pomme d’amour qui se vendait à Rs 150 le demi-kilo, lundi au marché central, les prix des légumes étaient  plus abordables. La botte de brède chouchou se vend entre Rs 10 et Rs 15,  le giraumon est à Rs 20 le demi-kilo, la pipangaille coûte Rs 30, le demi-kilo et la laitue est à Rs 15 l’unité.

Le prix de la bringelle qui était  à Rs 80 jusqu’à tout récemment, est descendu à Rs  50, voire Rs 20, dépendant de la qualité. Quant au chou, il coûte entre Rs 40 et Rs 50 l’unité contre Rs 80. Les lalos ont aussi connu une baisse importante passant de Rs 90  à Rs 50 le demi-kilo. 

Kreepalloo Sunghoon estime que la situation continuera à s’améliorer, sauf peut-être pour la pomme d’amour qui connaît un  problème au niveau de la floraison.  En effet, les fleurs ne tiennent pas longtemps,  ce qui a de graves répercussions au niveau de la production de la pomme d’amour.  Il explique que ce phénomène est dû au fait que la terre ait perdu certains de ses éléments naturels suivant  les grosses pluies qui ont frappé le pays tout récemment.  D’où son insistance pour que les autorités fassent une analyse du sol et effectuent les ajustements nécessaires.

Il ajoute que la production de piments est, elle, affectée par la maladie de l’anthracnose, ce qui fait que les piments deviennent noirs après un certain temps. Il estime qu’un planteur perd en  moyenne 30 % de sa production à chaque cueillette. Il espère que la situation reviendra à la normale en mai prochain avec l’arrivée de l’hiver.

Le secrétaire de la Small Planters Association s’inquiète aussi que 30 % à 35 % des planteurs du Nord ont abandonné leurs plantations à cause des grosses  pluies qui affectent le pays depuis janvier.  Il se pourrait, dit-il, qu’ils attendent un temps plus clément pour reprendre leurs activités. Il parle aussi de problèmes de finances, car la Development Bank of Mauritius  n’accorderait pas d’emprunts aux planteurs de plus de 60 ans. Il souhaite que le gouvernement apporte les changements nécessaires  afin que ces derniers puissent aussi bénéficier de ces facilités d’autant plus, dit-il, que la majorité des planteurs est âgée de plus de 60 ans.

 

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