Les consommateurs mauriciens ont de quoi se réjouir ces jours-ci. Les légumes sont abondants sur le marché et se vendent à des prix abordables. Une baisse générale des prix de 20 à 25 % a été observée par rapport à il y a un mois, avec des réductions encore plus marquées pour certaines denrées comme la pomme d’amour, dont le prix a chuté de près de 50 %. Cette tendance devrait se maintenir jusqu’à la fin de septembre.
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Lors de la visite au marché de Centre-de-Flacq le mercredi 28 août, la satisfaction était de mise parmi les consommateurs. En parcourant les étals, on pouvait constater une diminution significative des prix. Par exemple, il y a un mois, le demi-kilo de pommes d’amour se vendait à Rs 40, contre en moyenne Rs 20 le demi-kilo auhjourd’hui. Sur l’étal d’un autre marchand, le demi-kilo de haricots verts, qui coûtait Rs 70 le mois dernier, est désormais affiché à Rs 50.
Ces réductions de prix redonnent le sourire aux consommateurs. Anita, une retraitée, exprime son soulagement. « Je suis très contente de voir que les prix sont abordables. Avec la hausse des prix des produits dans les grandes surfaces, il devient difficile de faire les courses. Mais au moins, on peut se réjouir que les prix des légumes restent accessibles », dit-elle.
Un autre consommateur partage ce sentiment. « Avec les prix actuels au marché, je peux facilement remplir mon panier. Nous allons certainement profiter de cette baisse pour consommer plus de légumes », avance-t-il. Cependant, il note que certains légumes conservent des prix élevés. « Par exemple, le ‘lalo’ est vendu à Rs 150 le demi-kilo, et le ‘margoze’ à Rs 100 le demi-kilo », indique-t-il.
Selon le planteur Kailash Ramdhary, la baisse des prix des légumes s’explique par une surproduction dans les champs. « Le climat des derniers mois a été très favorable à la production de légumes. De plus, il n’y a pas eu de dégâts majeurs causés par des maladies, ce qui a conduit à de bonnes récoltes », souligne-t-il. Les récentes pluies et le froid contribueront à maintenir les prix bas : « Les prix actuels devraient rester stables jusqu’à la fin de septembre. »
Toutefois, il avertit qu’à partir d’octobre, une augmentation des prix est à prévoir en raison de la sécheresse envisagée.
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