Consommation : la STC poursuit la livraison du gros pois Smatch

• Les grandes surfaces enregistrent une baisse dans la vente

15 000. C’est le nombre de sachets de gros pois de 500 grammes rappelés la semaine dernière. Cela, en raison d’un « défaut » dans la machine d’une entreprise d’emballage basée à Riche-Terre. Contacté hier, lundi 21 novembre, le directeur général de la State Trading Corporation (STC), Rajiv Servansingh, affirme que le problème a été réglé. 

« Les gros pois qui contenaient des taches ont été rappelés. Les produits rappelés proviennent d’une seule entreprise d’emballage. Nous poursuivons la livraison du gros pois Smatch avec les autres ‘packers’ », indique-t-il. 

Les officiers de la STC ont fait une descente dans l’entreprise concernée par ce problème. 

« Le ‘packer’ en question a admis l’erreur. Nous allons poursuivre notre enquête et par la suite discuter des mesures à prendre. »

Rajiv Servansingh concède que cet incident peut avoir un impact négatif sur la vente à court terme. « Mais vu que nos produits sont de bonne qualité et abordables, la réticence des consommateurs ne va pas durer longtemps », estime-t-il. 

Entre-temps, les supermarchés Dream Price peinent à vendre les sachets de gros pois Smatch, avance la directrice financière, Nooreza Fawzee. « De nos jours, les consommateurs sont très informés et de plus en plus conscients de leur santé. Lorsqu’un produit est rappelé, ils préfèrent l’éviter », dit-elle. 

D’ailleurs, elle fait comprendre que la vente du gros pois Smatch ne bouge pas depuis cet incident. « Certains préfèrent acheter d’autres marques dont les prix sont plus élevés. » Tant que les sachets disponibles ne se vendent pas, l’enseigne ne va pas renouveler les stocks, fait savoir Nooreza Fawzee.

Dans les rayons des hypermarchés Lolo, le gros pois de la STC n’a toujours pas fait son apparition. Selon le directeur Yusuf Sambon, le prix du gros pois Smatch est plus élevé que celui d’autres marques. « Nous attendions de voir la demande sur le marché pour passer une commande. Maintenant, avec cet incident concernant la qualité du produit, on hésite toujours », avoue-t-il.