Consommation : contrainte de payer pour des chaises défectueuses

Une habitante de Pamplemousses de 40 ans s’insurge contre le magasin auprès duquel elle a acheté sept chaises à crédit et qui ont commencé à se casser trois mois à peine après leur utilisation. Ce qui révolte le plus la quadragénaire c’est l’attitude adoptée par le commerce dans cette affaire. La Consumer Protection Unit en a été avertie.

Kavita P., âgée de 40 ans, s’en mord les doigts. Les chaises en bois que cette habitante de Pamplemousses a achetées à crédit dans un magasin spécialisé l’an dernier ont commencé à casser trois mois à peine après leur utilisation. «  Les pattes de cinq chaises ont commencé à se casser. J’ai téléphoné au magasin pour réclamer réparation. Au début, un vendeur a exigé des frais pour récupérer les chaises cassées. J’ai moi-même loué un transport pour les porter au magasin », relate Kavita. Ce n’est que trois mois après que la quadragénaire a récupéré ses chaises.

Rs 600 en réparation

Or, une semaine après, les chaises qui sont censées avoir été réparées ont commencé à se casser les unes après les autres. « Je les ai renvoyées au magasin à deux autres reprises pour qu’elles soient réparées. À chaque fois, il me fallait attendre deux à trois mois pour revoir mes chaises. De fait, la garantie sous laquelle elles étaient a eu le temps d’expirer », s’indigne Kavita.

« Bien que la garantie ait expiré, le magasin réclame Rs 600 par chaise pour la réparation. Si je paie pour cela, le responsable du magasin peut-il garantir que les chaises ne se casseront plus ? Il attend que la garantie s’achève pour soutirer de l’argent au client ? Ce n’est que maintenant qu’il songe à consolider l’article qu’il m’a vendu ? » fulmine la quadragénaire.

Kavita s’est confiée à l’équipe d’Xplik ou K, pour décrier l’attitude adoptée par le responsable du magasin dans cette affaire. La quadragénaire a porté plainte à la Consumer Protection Unit.

Contactée au téléphone, une responsable du département marketing du magasin a indiqué que la cliente devrait désormais payer pour les réparations de ses chaises, car la garantie a expiré. Mais la responsable dit avoir pris note des doléances de la Kavita. Elle l’a invitée à passer au magasin pour trouver une solution à son problème.