En 2015 et 2016, 266 552 kilos de produits alimentaires ont été saisis par l’inspectorat sanitaire. Rien que pour l’année 2015, 232 919 kilos ont été saisis. Il y a plus précisément eu la confiscation de 22 374 kilos de viande congelée. Ces produits ont été interceptés dans différents points de vente comme les boutiques ou les supermarchés. C’est le poisson et ses produits dérivés qui ont été les plus saisis.
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L’on compte 45 876 kg de produits saisis, dont 7 100 kilos de bomlis confisqués à l’aéroport de Plaisance et au port. 31 969 kilos de frozen tuna ont également été interceptés. Darwin Allen Ramasawmy, Deputy Director au département Public Health & Food Safety, nous explique que dans ces deux cas, il s’agissait de produits importés destinés à la consommation mauricienne.
Des légumes importés ne correspondaient pas non plus aux normes sanitaires car 22 289 kilos de légumes ont été saisis. C’est essentiellement au port et à l’aéroport que l’on a fait la plus importante confiscation, soit 22 275 kilos de pommes de terre et 16 000 kilos de pistaches.
En 2015, 147 360 kilos de riz basmati ont été saisis. Ces stocks avaient été en contact avec de l’eau, raison pour laquelle toute cette cargaison a dû être bloquée. Le ministère de la Santé a également relevé d’importantes lacunes au niveau du riz stocké dans les entrepôts de la State Trading Corporation (STC).
Travail de sensibilisation
Toutefois, il y a eu moins de produits alimentaires saisis depuis le début de cette année comparativement à la période correspondante l’année précédente. 33 633 kilos de produits avariés ont été saisis, de janvier à juillet 2016, contre 43 131 kilos de produits confisqués au cours de la même période en 2015.
C’est une nouvelle fois la catégorie de fish and fish products qui est la plus concernée. 26 202 kilos ont été confisqués au port et à l’aéroport, alors que 7 185 kilos de boîtes de conserves ont été interceptées.
Le Deputy Director au département Public Health & Food Safety est d’avis que c’est en raison du travail de sensibilisation mené au ministère que les importateurs sont en train de prendre conscience de l’importance des lois sur les produits alimentaires. « Nous avons constaté une baisse depuis le début de l’année et nous espérons que cette baisse se confirmera en fin d’année », souligne Darwin Allen Ramasawmy.
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