Le leader du Parti travailliste a donné quelques pistes, vendredi soir, par rapport à une candidature de sa part au No 10 (Montagne- Blanche/Grande-Rivière Sud-Est) aux élections générales sans être affirmatif. « Les élections ne sont pas gagnées d’avance. Il faut faire en sorte que nos gens aillent voter. Allez-y tôt dans la matinée. Ne venez pas devant moi montre figir. Il faut travailler sur le terrain », lance-t-il.
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Car, en face, « il y a un empire qui fait tout pour rester au pouvoir, mais que nous allons renverser. Nous devons être vigilants. » L’ex-Premier ministre allègue qu’aux dernières élections « ti pe kokin mo vote. Mo ti trouve pe kokin mwa par 50 votes ».
Navin Ramgoolam se prépare à « transformer » le quotidien des Mauriciens. « Mo pou sanz zot lavi de tou lezour. » Il prône « une politique de rupture. Seki fane, bizin paye », dit-il. Une fois de plus, Navin Ramgoolam souligne que le Parti travailliste ira seul aux élections. « Nous le maintenons. » Et d’ajouter que, du côté des Jugnauth, « la priorité c’est leur clan. Ils installent 4 000 caméras pour Rs 19 milliards, alors que des gens n’ont rien à manger. »
Parmi les promesses faites, le vote d’une « Pharma Care Act » pour venir en aide aux gens qui souffrent de diabète, entre autres, car il considère que l’État ne fait pas suffisamment à ce niveau. Il affirme également que certaines catégories de fonctionnaires ne devraient pas attendre le rapport du Pay Research Bureau pour obtenir des augmentations de leurs salaires. Il cite notamment les médecins, les infirmiers, les policiers et les pompiers, car ils « travaillent dur ».
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