Le confinement a sans aucun doute affecté largement des entrepreneurs ou encore ceux qui travaillent dans le secteur informel. Ali Najim, soudeur de profession, n’est pas au bout de ses peines. Cet habitant de Bel-Air n’a pas travaillé pendant le confinement. Il a rouvert son atelier, lundi 18 mai, soit durant au déconfinement partiel. « J’exerce ce métier depuis 25 ans. Jamais je n’ai vécu une telle situation. Pena kantite travay. Dimoun pa le sorti. Pena travay. Dimoun pena kas pou fer travay la. Le nombre de clients a drastiquement baissé. Fode enn ou de klian vini lerla nou geyn travay », déplore Ali Najim.
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Pour l’épouse d’Ali, l’épreuve du confinement a été très dure pour la famille. Elle souligne que son époux n’a pas bénéficié du Self-Employed Assistance Scheme malgré des demandes faites en ligne. « Nou pan travay mem. Nou inn fer demars, pan gayn sa larzan Rs 5 100 la. J’ai un enfant de 17 ans et qui est épileptique. Lorsqu’il tombe malade, on doit le transporter à l’hôpital dans un taxi vu qu’on n’a pas un moyens de transport. Le trajet nous coûte Rs 500 à Rs 1 000. De plus, nous avons pris un emprunt bancaire pour construire la maison. Lakaz pa donn nou manze. Nou inn bizin pran larzan prete avek fami pou roul, sa de mwa e demi la », se lamente l’épouse du soudeur. Elle se trouve dans l’obligation d’aider son époux dans l'atelier. « La bizin met la main dan lapat e donn misie koud me pou fer travay metal parski li tousel. Pa kapav pran manev tou sala. Kouma pou peye ? Mon époux avait déjà pris de l’argent avec ses clients avant le confinement. Avec lequel on a dû se dépanner pendant le confinement. Maintenant, il doit travailler pour les clients qui l’ont déjà payé. Li pa fasil », nous confie-t-elle.
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