Confinement : Des protections hygiéniques réutilisables pour les femmes en livraison à domicile 

Vous aurez bientôt vos règles mais vous n’avez pas pu acheter vos serviettes hygiéniques ou tampons? Ne vous inquiétez plus ! Des services de livraison à domicile se développent. Parmi, trois alternatives réutilisables, économiques et écologiques, sont pro6posé depuis le mardi 7 avril par la compagnie Health Solutions. 

Les trois alternatives s'appellent LadyCup, LadyPad et SochGreen. Elles sont représentées à Maurice par l’entreprise Chabre, dont la directrice est Nathalie Brémond. « Grâce à ce service, les femmes n’ont pas besoin de se rendre au supermarché ou à la pharmacie pour acheter leurs protections hygiéniques en cette période de confinement. LadyCup est une coupe menstruelle à Rs 1 129 et a une durée de vie de dix ans. De ce fait, les femmes dépensent que Rs 10 par mois au lieu de Rs 40 ou Rs 50 sur des serviettes hygiéniques jetables », explique-t-elle.

La LadyPad est une serviette hygiénique, elle aussi lavable. Vendue à Rs 429, elle peut durer jusqu’à 5 ans. SochGreen est une culotte menstruelle, lavable également et vendue à Rs 549. Elle peut durer jusqu’à 5 ans. « J’ai reçu de nombreux retours positifs. Ces alternatives ne présentent pas de risques d’irritation, contrairement aux produits jetables contenant des éléments chimiques », fait ressortir Nathalie Brémond. « Les intéressées peuvent passer leurs commandes en envoyant un courriel à healthsolutions@intnet.mu ».

Selon Smita Lallah Tulsidas, directrice de Health Solutions, un intérêt accru pour les produits d’hygiène féminine réutilisables a été noté depuis le début du confinement. Elle explique que cela est dû à une combinaison de facteurs. « Nous livrons tous nos produits à domicile, ce qui permet aux femmes de s’approvisionner facilement, dans le confort et la sécurité de leur maison, dans un délai de moins de 24 heures pour la plupart des cas. De plus, elles ont l’occasion de se rend compte des avantages directs et immédiats qu’apportent ces produits réutilisables, car elles n’ont plus besoin d’en acheter d’autres pour plusieurs années », fait-elle remarquer. 

La directrice pense que la pandémie provoque une prise de conscience chez plusieurs personnes, « le mode de vie de surconsommation de produits “bon marché” n’est pas durable et personne ne peut se permettre d’ignorer les méthodes de production de chaque item que nous mangeons et que nous utilisons pour notre corps. Nous voyons ici directement le résultat de ces systèmes de production irrespectueux de l’environnement, des travailleurs et de notre santé. Il ne tient qu’à chacun d’entre nous de rectifier le tir par nos choix de consommation. Le respect à tout les niveaux doit être le mot clé ».