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Confinement : 107 cas de violence domestique enregistrés

Kalpana Koonjoo-Shah.

En cette période de confinement, une centaine de cas de violence domestique ont été répertoriés. La ministre de l’Égalité des Genres est satisfaite « du système qui fonctionne. » Kalpana Koonjoo-Shah dit trouver « encore plus encourageant » le fait que les victimes ont compris qu’elles doivent briser le silence et se faire aider.

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Du 10 au 21, le ministère de l’Égalité des Genres a reçu 670 appels sur sa hotline (139). Parmi, 107 cas de violence domestique ont été enregistrés. Le reste des appels étaient pour des conseils ou autres renseignements. C’est ce qu’affirme la ministre Koonjoo-Shah. En ce qui concerne la protection des enfants, du 10 au 21 mars 2021, 143 cas de maltraitance ou de négligence ont été rapportés à travers la hotline (113).

« Dans chaque cas, que ce soit de violence domestique ou de maltraitance d’enfants, mes officiers ont agi promptement. Nous avons bénéficié du soutien inconditionnel de la police. Il est essentiel de noter que la situation a été beaucoup mieux gérée cette fois-ci par rapport à l’année dernière. La raison est simple, nous avons acquis de l’expérience. Après le premier confinement, j’ai présidé plusieurs réunions internes pour une auto-analyse », indique Kalpana Koonjoo-Shah, qui précise que « les mesures du ministère ont été passées en revue » et « nous avons beaucoup travaillé sur les manquements. »

La ministre de l’Égalité des Genres se dit d’ailleurs « satisfaite » que « les victimes dénoncent leurs agresseurs ». Pour elle, le confinement ne doit nullement être un obstacle au bon fonctionnement du système d’intervention et de prévention. « Dès l’annonce du confinement national, nous nous sommes assurés que tous nos services puissent continuer à fonctionner quasi-normalement dans une situation anormale. Nous avons augmenté le nombre de lignes pour nos hotlines et, de ce fait, plus d’officiers travaillent à tour de rôle sur une base 24/7. Donc, les quatre coins du pays sont couverts sur une base permanente », dit Kalpana Koonjoo-Shah.

Elle souligne que concernant la prise en charge des victimes, le protocole d’intervention été enclenché. Cela comprend une collaboration systématique avec la police. « Nos psychologues sont prêts à intervenir à n’importe quel moment pour apporter un soutien aux victimes. Celles-ci sont transportées d’urgence à l’hôpital, si besoin est », indique la ministre.

« Lespwar »

Kalpana Koonjoo-Shah affirme que son ministère a bénéficié de la collaboration de la police et des magistrats pour aider les victimes à obtenir leur Interim Protection Order le plus vite possible à travers vidéo-conférence ou WhatsApp. « Toutes les facilités sont mises en place pour le transfert des victimes, qui le souhaitent, vers des shelters. Et ces abris se sont assurés que toutes les mesures sanitaires sont respectées. Il faut ajouter que des arrangements ont été faits pour la vaccination du personnel. Nous avons aussi facilité l’obtention d’un Work Access Permit par les employés des shelters », souligne-t-elle.

La ministre fait ressortir qu’en sus de la hotline 139, les victimes de violence domestique peuvent rapporter les cas sur l’application mobile « Lespwar », lancée en novembre 2020. À noter que du 10 au 21 mars, 124 personnes l’ont utilisée.

 

 

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