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Condamné à 60 ans de prison: Jayraz Sookur est sous surveillance stricte

Jayraz Sookur a été reconnu coupable de l’assassinat de sa belle-fille Stacey Henrisson.
Jayraz Sookur, condamné à 60 ans de prison pour l’assassinat de Stacey Henrisson, est « sous surveillance stricte » à la prison centrale. Il était prévu qu’il soit transféré vers l’Eastern High Security Prison de Melrose lundi, mais sa décision de faire appel du jugement pourrait geler les procédures de transfert. Jeudi, jour du verdict, Jayraz Sookur a passé la nuit dans une cellule individuelle. Il a déjà troqué l’uniforme bleu des détenus on remand pour l’uniforme orange des condamnés. À son retour du tribunal, le physiothérapeute de 50 ans a été dirigé vers la Segregation Unit de la prison centrale pour les procédures d’admission. Cela, en présence des officiers du Welfare Department et des infirmiers attachés au département pénitentiaire. Un témoin de la scène confie qu’il « avait l’air serein et pensif » en empruntant le couloir menant à ses nouveaux quartiers. Au dîner, il a eu droit à un plat au pain. « Il est désormais un habitué de la prison. Il y a passé trois ans en détention provisoire. Cependant, il sera davantage surveillé par des officiers, mais aussi des caméras à cause de la lourde peine qui lui a été infligée », explique un garde-chiourme.  Pourquoi ? « Un détenu qui écope d’une courte sentence fait tout pour s’occuper l’esprit. En revanche, celui qui purge une lourde peine est tourmenté. Il pourrait se résoudre au pire. C’est pourquoi il reste sous stricte surveillance jusqu’à ce qu’il s’habitue à sa nouvelle vie », ajoute cet officier. Condamné à 60 ans de réclusion, Jayraz Sookur pourrait ne rester que 40 ans en prison, si la cour d’appel maintient sa culpabilité ainsi que la sentence. Généralement, tout détenu qui a un comportement irréprochable bénéficie d’une remise d’un tiers de sa peine. Il aura droit à d’autres remises s’il se voit assigner des corvées dans divers ateliers ou à la boulangerie. Elles sont calculées en fonction du nombre d’heures que le détenu passe à effectuer ces tâches. Jaganaden Rungadoo, commissaire des prisons par intérim, avance que les dispositions nécessaires ont déjà été prises dans le cas de Jayraz Sookur. « Ce n’est pas la première fois que la prison accueille des détenus condamnés à purger de lourdes peines. Nous ferons le nécessaire pour encadrer Jayraz Sookur », dit-il.
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